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Secret-défense : des révélations montrent comment les troupes britanniques appuient le BIR et Paul Biya

• Il s’agit des révélations du site declassifieduk.org

• Des informations classées secret-défense

• Il y a un partenariat militaire entre les deux pays

Dans une enquête exclusive, le site spécialisé anglais declassifieduk.org fait des révélations croustillantes sur l’appui des forces spéciales britanniques aux forces armées camerounaises dans la lutte contre le terrorisme. Le site a fait le cas de l’opération Alpha

« En plus de soutenir les services de renseignement camerounais, la Grande-Bretagne travaille avec les forces spéciales du régime. « Les documents montrent que le renforcement des capacités du Royaume-Uni au Cameroun est principalement axé sur le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR).Il s’agit d’une force d’élite de 10 000 hommes bien armés. Ils sont accusés d’avoir torturé, exécuté des femmes et des enfants, et incendié un village. Le soutien français, américain et israélien au BIR est bien connu, alors que le rôle de la Grande-Bretagne est resté largement caché », détaille le site.

« Le ministre Heappey (James Stephen Heappey, sous-secrétaire d’État parlementaire aux Forces armées du Royaume-Uni, Ndlr )a été photographié sur Twitter avec le BIR lors de sa visite au Cameroun l’année dernière. Le tweet du ministère de la Défense indiquait que les troupes britanniques « travaillent aux côtés de la force camerounaise du BIR pour contrer la double menace de l’État islamique et de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad », dévoile le site spécialisé anglais.

« Ses notes de briefing en révèlent beaucoup plus sur l’étendue de ce déploiement. Elles montrent que Heappey a rencontré le Colonel Ndongo, le commandant du BIR de ce que le régime Biya appelle l’Opération Alpha – sa mission contre Boko Haram.On a dit à Heappey de féliciter le colonel pour son travail « réussi » contre le groupe terroriste et de demander ce que le Royaume-Uni pouvait faire de plus. Le ministre britannique a ensuite observé les troupes britanniques en train de renforcer les capacités à Salak, où des détenus auraient été torturés », précise l’article.

« Une équipe de formation à court terme de l’armée britannique a été déployée à Salak à partir de janvier 2021. Elle y a mené une « activité de formation et de conseil avec le BIR et le DGRE » jusqu’à la mi-avril 2021 environ. À ce stade, Whitehall se demandait « si le renforcement des capacités devait évoluer pour inclure des fonctions d’assistance, d’habilitation ou d’accompagnement. » Il n’est pas clair si cette évolution a eu lieu. Un général de brigade britannique qui s’est rendu au Cameroun pendant le déploiement a « noté le professionnalisme » du BIR et du DGRE, mais s’est inquiété du fait que leurs succès étaient « généralement de courte durée. » L’ancien ambassadeur de Grande-Bretagne a estimé que les forces de sécurité camerounaises « se sont admirablement comportées. », conclut le declassifieduk.org

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