Sébastien Haller fait une grosse révélation sur sa blessure

Sébastien Haller a marqué le but décisif lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 contre le Nigeria, offrant la victoire 2-1 à son équipe.

Malgré une blessure à la cheville qui l’a empêché de participer aux phases de groupe, l’attaquant de 29 ans, profondément touché après le match, a partagé des informations importantes sur son état de santé après le match final.

Haller n’a fait ses débuts dans cette édition de la Coupe d’Afrique des Nations qu’en huitième de finale contre le Sénégal, un match conclu par un nul 1-1 et une victoire aux tirs au but (5-4). Il a fallu attendre la demi-finale contre la République Démocratique du Congo pour le voir titulaire et buteur, marquant le seul but du match à la 65e minute, avant de répéter cet exploit en finale contre les Super Eagles, en marquant à environ dix minutes de la fin (81e minute). L’avant-centre de Borussia Dortmund a révélé qu’il aurait presque pu manquer le tournoi.

« J’ai eu la chance de pouvoir venir. Maintenant on peut le dire : on me disait entre 6 et 8 semaines (d’indisponibilité, ndlr) pour ma blessure donc suivant la rapidité des soins j’aurais peut-être pu jouer mon premier match qu’aujourd’hui. Le cheville est toujours pas soignée mais ça valait le coup, » a déclaré le joueur du Borussia Dortmund.

Et en effet, l’effort en valait la peine, même si son club, où il joue en tant que remplaçant, pourrait ne pas être tout à fait d’accord. En assurant la victoire à la Côte d’Ivoire, l’attaquant de 29 ans a inscrit son nom dans l’histoire.

Il convient également de souligner le rôle de l’ancien sélectionneur Jean-Louis Gasset, qui a joué un rôle crucial en maintenant Haller dans l’équipe malgré sa blessure, après avoir quitté son poste après la phase de groupes.

Après avoir surmonté une tumeur testiculaire diagnostiquée en juillet 2022 et fait son retour sur les terrains en février 2023, l’ancien joueur de West Ham a offert à la Côte d’Ivoire son troisième titre de la Coupe d’Afrique des Nations un an plus tard, complétant un parcours remarquable. Chapeau bas, Monsieur Haller !