Scandale de corruption à l’Assemblée nationale : 40 millions de FCFA offerts pour influencer les députés anglophones

Le récent scandale qui secoue l’Assemblée nationale a révélé des pratiques de corruption inacceptables. En effet, le directeur de cabinet de l’Assemblée nationale, Boukar Abdourahim, aurait remis une somme de 40 millions de FCFA à la députée Cecilia Dion EPie dans le but de corrompre les députés anglophones et les dissuader de boycotter la session parlementaire de novembre 2023.

Cette affaire a été révélée suite à la diffusion d’une vidéo virale sur les réseaux sociaux où Boukar Abdourahim admettait avoir favorisé ses compatriotes de Tokombere au détriment des anglophones. Face à cette situation, les députés anglophones ont lancé une pétition demandant le départ du directeur de cabinet auprès du président de l’Assemblée nationale.

Ce scandale met en lumière les tensions persistantes entre les communautés francophone et anglophone au Cameroun. Il est essentiel de souligner que la corruption est un fléau qui mine la confiance dans les institutions démocratiques et nuit au développement du pays. Il est impératif que des mesures soient prises pour lutter contre ce phénomène et garantir l’intégrité de nos institutions.

Il est regrettable de constater que des pratiques de corruption se produisent au sein de l’Assemblée nationale. Il est primordial que des enquêtes approfondies soient menées pour faire toute la lumière sur cette affaire et que des mesures disciplinaires soient prises à l’encontre des responsables. La transparence et l’intégrité doivent être les valeurs fondamentales de notre système politique afin de garantir une représentation équitable et juste pour tous les citoyens du Cameroun.