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Scandale au stade d’Olembé : quand Bibou Nissack et Alain Fogue alertaient Mouelle Kombi

Le Professeur Alain Fogue et Bibou Nissack ainsi que leur codétenus ont vu venir le danger dans l’affaire de la construction du Stade d’Olembé Paul Biya.

Après le retrait officiel du constructeur MAGIL, le Mouvement Libérez Bibou Nissack a rendu public un communiqué qui indique comment Bibou Nissack et ses pairs ont alerté le régime de Yaoundé avant même ce gros scandale.


Un énorme scandale aux allures de gabegie financière publique d’État, secoue violemment le Cameroun depuis peu. En effet, le Ministre des Sports et de l’Éducation Physique (Minsep) camerounais dans un courrier daté du 03 janvier 2023, ayant fuité dans la presse, adresse au Secrétaire Général des services du Premier Ministre le constat officiel du caractère inachevé de ce qui aurait dû être ‘’Le complexe sportif d’Olembé », malgré les dépenses colossales en milliards consenties avec l’argent du contribuable camerounais. Olembé est donc de façon irréfutable un éléphant blanc officiellement reconnu.

Emprisonnés arbitrairement pour avoir eu raison trop tôt en voyant avant tout le monde venir ce scandale, et en essayant de l’empêcher de toutes leurs forces et par tous les moyens légaux et constitutionnels d’expression et de manifestation pacifiques, Messieurs BIBOU NISSACK, FOGUE TEDOM, ZAMBOUÉ ainsi que tous leurs compagnons prisonniers d’opinion, s’étaient érigés en rempart contre cette éventualité le 22 septembre 2020.

La République en les écoutant au lieu de les emprisonner arbitrairement aurait fait l’économie de plusieurs milliards et peut-être que la loi des finance 2023 n’aurait jamais été aussi indécemment oppressive.

Agissants en véritables protecteurs de la fortune publique, ces prisonniers d’opinion ont démontré si besoin l’était encore la force de leur patriotisme, la pertinence de leur compréhension des dysfonctionnements de notre pays, et la justesse de leurs revendications portant, entre autres, sur la dénonciation des détournements de fonds publics sous le couvert de l’organisation de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) de football 2021 prévue courant janvier à février 2022. Qui osera encore en douter aujourd’hui ? De même, qui peut encore oser justifier leurs arbitraires condamnations sauvages qui plus que jamais souillent les parvis de la République camerounaise en laissant planer dans les airs comme une odeur d’hommage au vice par la répression des vertueux ?

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