Scandale à la BVMAC : l’ex-DAF dénonce un licenciement abusif et réclame justice

Un courrier explosif adressé aux actionnaires de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) fait actuellement grand bruit. Jean Sylvestre ELOUNA, ancien Directeur Administratif et Financier (DAF) de l’institution, y dénonce un licenciement abusif et des manœuvres d’acharnement de la part de son ex-patron. Un scandale qui risque de secouer le monde feutré de la finance en Afrique centrale.

Le licenciement brutal de Jean Sylvestre ELOUNA sur fond d’accusations graves a été le point de départ de cette affaire. Il aurait été évincé de ses fonctions pour des motifs allégués d’irrégularités financières, provenant d’un supposé rapport d’audit. Cependant, l’ex-DAF conteste fermement ces accusations et dénonce une série d’irrégularités dans la procédure de licenciement.

Le processus de licenciement, marqué par des changements de serrures de bureau et une suspension sans motif, soulève des questions sur la légalité des actions entreprises par la direction de la BVMAC. De plus, lors d’une confrontation organisée par le gouvernement camerounais, le rapport d’audit tant évoqué par la direction de la BVMAC s’est révélé inexistant, dévoilant ainsi le manque de fondement des accusations portées contre Jean Sylvestre ELOUNA.

Face à cette situation, l’ex-DAF réclame justice et réparation. Il demande aux actionnaires de la BVMAC de réviser sa rupture de collaboration et de lui restituer ses effets personnels. Jean Sylvestre ELOUNA affirme être prêt à coopérer pour une conciliation amiable, mais insiste sur le fait d’être blanchi et indemnisé du préjudice subi.

La BVMAC n’a pas encore réagi officiellement à ces graves accusations, mais si celles-ci se révèlent fondées, toute la gouvernance de l’institution financière pourrait être mise en cause. Cette affaire met en lumière les enjeux de gouvernance et de transparence dans le secteur financier, où la réputation et la confiance sont cruciales. Affaire à suivre de près.