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Révélations d’Etoudi: Irène Biya, le concubin marin et sa mystérieuse mort voici les détails

• D’après les confidences reçues, avant sa mort Irene Biya entretenait une relation avec un marin

• Cette infidélité serait la cause de sa mort

• La première femme de Paul Biya est décédée le 29 juillet 1992 en l’absence de son mari

Il est peut-être l’un des rares Camerounais qui connait le vrai visage du président Paul Biya pour avoir clamé pendant longtemps sa « relation privilégiée » avec le locataire du palais d’Etoudi.

Daniel Yves Ebalé Angounou, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a créé la polémique dans les années 2000 en publiant plusieurs ouvrages sur l’intimité du président Paul Biya comme « Sang pour Sang » ou encore « le vrai visage de Paul Biya ». Dans ce dernier ouvrage, l’auteur controversé révèle quelques sombres épisodes de la vie entre Paul Biya et sa première épouse Irène Biya. Extrait…

Jeanne-Irène et Paul, un couple modèle ? Au départ, oui. Lorsqu’ils se sont mariés, ils croyaient en l’amour. Ils y croyaient encore lorsqu’ils sont rentrés au pays, sûrs de s’aimer, et de vivre ensemble selon la formule usuelle, « pour le meilleur et pour le pire « .

Les choses ont basculé quand il a fallu qu’il devienne chef d’Etat. Certes, c’était très beau au départ. Puis,elle a commencé à ressentir comme un relâchement; il n’était plus à elle, il ne lui appartenait plus. Le temps qui passait les détachait graduellement. Elle sentait qu’il ne s’intéressait plus à elle, comme jadis. Et cela l’inquiétait.

Jusqu’au jour où les choses finirent par se préciser, après le putsch manqué. Les pratiques magiques et la sorcellerie les éloignaient davantage l’un de l’autre, physiquement et moralement. Au point de ne même plus pouvoir s’adresser la parole des journées entières. Et de faire des efforts pour éviter de se rencontrer.

Considérant cette atmosphère, elle lui demanda à plusieurs reprises qu’ils aient une causerie sérieuse, mais il a toujours pu trouver une porte de sortie, en évoquant « ses lourdes responsabilités », lesquelles ne le lui permettaient pas. Si bien qu’elle en est arrivée à envisager une fugue ; car il n’est pas facile pour une femme d’accepter d’être trahie par son époux, et qui plus est, avec des hommes, comme s’il avait trouvé en eux mieux que ce qu’elle lui apportait. Plus grave, lorsque sous son nez, l’époux pousse le bouchon jusqu’à la zoophilie. C’est dire qu’il n’a vraiment plus besoin d’elle, au point de lui préférer des animaux.

L’infortunée épouse va alors s’allier un jeune sous-officier de la marine, en service à la sécurité présidentielle, pour solliciter son aide, et envisager une fugue ensemble. Ce beau marin, quoique plus jeune qu’elle, pourrait bien être son compagnon, une fois parvenus sous d’autres cieux. Certes, si son neveu, Motaze Roger, l’Aide de camp du chef de l’Etat, avait accepté de l’aider à fuir, les choses auraient pu être envisagées avec plus d’optimisme. Mais le capitaine dit avoir juré « honneur et fidélité » à son Président, et ne pourrait le trahir de quelque façon que ce soit.

Les préparatifs de la fugue vont bon train, mais c’est sans compter avec la perspicacité des services spécialisés du Palais. Le jeune marin va être subitement détaché de la sécurité présidentielle pour rejoindre son corps d’arme, et aller immédiatement au front, où des manœuvres militaires opposent, en zone frontalière, le Cameroun à un de ses voisins. Jeanne-Irène apprendra bien vite, les jours qui suivront, qu’il est tombé sur le champ de bataille, d’une balle dans le dos.

La malheureuse va alors se désespérer davantage et recourir, une fois de plus, au capitane Motaze, son neveu. Mais celui-ci n’est pas disposé à entreprendre quoique ce soit pour elle. Elle semble d’ailleurs perdre de vue qu’en cas de fugue de sa part et si la responsabilité de Roger venait à être établie, celui-ci devra en répondre devant le chef de l’Etat. Elle finit par se résoudre à poser clairement le problème à Paul : il faut qu’ils se séparent. Leur mariage n’est plus qu’une devanture, une carapace vide, un coquillage creux. Tout, entre eux, ne repose plus que sur la parodie. Lorsqu’elle fait une sortie publique, c’est tout le monde qui l’ovationne. Mais sait-on seulement à quel point elle est malheureuse ?

Déjà, elle ne sort plus sans lunettes fumées, pour cacher les poches et les cernes qu’elle a sous les yeux, consécutives à ses longues nuits d’insomnie. Lorsqu’il l’épousait, n’était-il pas soucieux de la voir heureuse? Que s’est-il donc passé en lui, pour que déjà, il se réjouisse de la voir souffrir, et jouisse de la rendre malheureuse ? Le mieux ne serait-il pas que dans ces conditions, ils se séparent, afin que chacun mène la vie qu’il lui plairait de mener et soit ainsi heureux, sans être une croix pour l’autre ?

La logique du Président est simple et compréhensible : il a envie de rester au pouvoir le plus longtemps possible. Et pour ce faire, la vie qu’il mène le conforte dans son option. Peu lui importe que cela la traumatise car c’est également cela, le prix à payer, pour être l’épouse d’un chef d’Etat. Chaque médaille a son revers. Il est désolé qu’ils en soient là, mais n’y peut rien. Seulement, pendant qu’il se plaît à cette vie, elle en est torturée, plaide-t-elle. Mais Paul est inflexible.
– Alors, je te prie de me laisser aller tenter de refaire mon bonheur ailleurs. Cela m’est encore possible.

Ce serait un risque pour lui ; bien de choses pourraient être étalées au grand jour, comme cette question sur la « stérilité » de Jeanne-Irène. Si elle venait à concevoir ailleurs, on réalisera que c’est bien lui qui a des problèmes de procréation. Plus grave, ces pratiques occultes et magiques risquent d’être connues du grand public. Il vaut donc mieux de la retenir otage.

Reine Fabiola. A son retour, Jeanne-Irène raconte qu’elle n’aura jamais été bastonnée de sa vie comme elle le fut à Bruxelles. C’est tout juste si Paul, ayant retrouvé la vigueur de ses 18 ans, ne l’a pas tuée de strangulation. Tout simplement parce qu’elle a décidé de ne pas rentrer au pays. A leur retour, elle avait les yeux cachés sous ses lunettes fumées, question de masquer son désarroi.

Et puis, la nouvelle chevalière du Président, acquise à Bruxelles où elle lui a été portée par un magnétiseur qui y aura travaillé trois années durant, est une terrible arme magique qui lui a coûté la somme de 12 millions de F CFA. Il a terrorisé Jeanne-Irène avec les pouvoirs de ce précieux bijou, en sorte qu’elle a compris qu’elle n’avait pas intérêt à forcer une fugue. Il pourrait par exemple la rendre folle de par les vertus de sa chevalière, où qu’elle ait à fuir, à se réfugier.

Il pourrait dans un autre cas de figure la foudroyer. A ce sujet, il lui a servi une démonstration de la foudre émanant de ce bijou pour détruire des objets autour d’elle. Lorsqu’elle tente de se suicider, elle espère tout au moins susciter les émotions d’antan de la part de son époux. Le cercle intime s’est déployé autour d’elle, pour la réconforter.

Mais elle n’attendait qu’une personne, son Président d’époux, qui s’est fait obstinément absent. A la limite, il s’est tenu à la porte, pour oser un regard furtif sur elle, et disparaître les secondes d’après. Elle sera évacuée en Europe pour un contrôle. Bien peu de personnes surent qu’il s’était agi d’une tentative de suicide.

source:https://www.camerounweb.com/CameroonHomePage/NewsArchive/R-v-lations-d-Etoudi-Ir-ne-Biya-le-concubin-marin-et-sa-myst-rieuse-mort-610846

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