REVELATION : après le drame, voici les résultats des premières enquêtes, les têtes vont tomber

Le témoignage exclusif envoyé au confrère Griote, relate l’histoire d’un immeuble de quatre niveaux construit en 2008 au quartier Mobil Guinness à Douala. Dès le début, il a été surnommé « l’immeuble de la mort » en raison des conditions effrayantes de construction. Certains habitants du quartier ont remarqué que la fondation n’était pas suffisamment solide et qu’une dalle avait été coulée sans utiliser de vibreur, ce qui est essentiel pour une construction solide. De plus, un mur s’était déjà effondré pendant la construction et avait été remplacé.

En outre, l’immeuble souffrait de problèmes de drainage, car toutes les eaux de pluie se déversaient dans son sous-sol, sans système de canalisation approprié. Ces problèmes de construction et de drainage ont alimenté les inquiétudes quant à la stabilité de l’immeuble.

Malgré les avertissements implicites concernant les risques, l’immeuble a été occupé par des locataires. Une locataire a même confié que lorsqu’elle utilisait du mortier dans son studio, celui-ci tremblait, soulignant ainsi le danger potentiel.

Malheureusement, l’immeuble a finalement cédé et s’est effondré, causant probablement des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables.

L’article est basé sur le témoignage d’une source anonyme qui connaissait bien l’immeuble et met en lumière les problèmes de construction et de sécurité qui ont conduit à cette tragédie.

Effondrement de l’immeuble de 4 niveaux au quartier Mobil Guinness à Douala, voici la sombre histoire de l’immeuble de la mort
« Cet immeuble a été construit en 2008 , j’étais alors en classe de Tle au lycée bilingue de Deido. Nous habitions juste à côté. Nous avions baptisé cet immeuble “immeuble de la mort” parce que les conditions de construction étaient effrayantes.
La fondation n’était pas assez solide ( à l’époque c’est ce que certains grands du quartier disaient).L’une des dalles de cet immeuble avait été coulée sans vibreur ( on connaît tous l’importance du vibreur lorsqu’on coule une dalle), l’un des murs s’était effondré lors de la construction et avait été remplacé.
En plus toutes les eaux des pluies se déversaient dans le sous sol de cet immeuble et il n’y avait pas de voie de canalisation d’eaux. Cet immeuble devait seulement s’effondrer un jour . L’une des premières locataires m’avait un jour confié que lorsqu’elle utilisait le mortier, son studio tremblait. »
Notre source préfère garder l’anonymat.