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Retard dans le retrait des Passeports : voici la situation au niveau de la DGSN

La DGSN invite les demandeurs qui ont été contactés à se manifester. Le retrait des passeports biométriques est très timide au Centre national de production des passeports à Yaoundé. Ça ne se bouscule pas trop, contrairement à la demande. Hier au quartier Etoudi où est situé ledit centre, les demandeurs vont et viennent. Si le dossier est complet et en règle, l’usager va poursuivre les étapes de l’enrôlement et recevra sa pièce en 48h. Les responsables de la production sont flattés de cette sollicitation, mais ils ont quand même des craintes. En effet, du 1er juillet dernier, jour du lancement de la production au 1er septembre, «2977 passeports sont en souffrance » au Centre national de production des passeports à Yaoundé.

Ces documents en attente de retrait inquiètent le consortium germano-portugais INCM AUGENTIC et la DGSN. Le consortium craint une accumulation et cela entrave leur travail et leurs missions. «Il faut que les usagers viennent récupérer leurs passeports. Nous ne voulons pas que le centre soit saturé. Ils ont reçu un Sms», indique un responsable le 02 septembre dernier au cours d’une visite de presse. «C’est un système moderne qui a été mis en place sur très haute instruction du chef de l’État Paul Biya, pour faciliter l’acquisition de cette pièce », avait déclaré le délégué général à la Sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguele, lors de l’inauguration dudit centre le 25 août dernier par le Sg/Pr, Ferdinand Ngoh Ngoh. Carreti Labinot, le Pdg du consortium, indiquait au cours de la même cérémonie que depuis le lancement de la production le 1er juillet dernier, le centre avait déjà enregistré 35000 demandes d’enrôlements en ligne au Cameroun ainsi que dans plusieurs représentations diplomatiques.

Le passeport biométrique n’est pas la seule pièce «en souffrance ». À en croire le commissaire divisionnaire Albert Bernard Djella, par ailleurs directeur du Centre national de production des titres identitaires, environ 226000 nouvelles CNI sont en attente de retrait dans plusieurs postes d’identification. « Si nous tenons compte des anciennes CNI, nous serons dans les 500000 cartes en attente de retrait », révèle le directeur, qui invite les usagers à aller retirer leurs pièces.

Allant dans le même sens, le commissaire de police principal (Cpp), Micheline Danielle Medjo, demande aux usagers du commissariat du 10e à Bastos de venir retirer leurs cartes. « Nous avons 3400 CNI en souffrance dont 2000 sont déjà arrivées à expiration. Nous avons également 2968 nouvelles CNI dans nos tiroirs», déplore le Cpp.

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