Renaud Lavillenie est sans aucun doute l’un des athlètes les plus doués de sa génération. Il s’est notamment fait connaître du grand public au tournant des années 2010. En 2014, il avait battu le record du monde de saut à la perche en franchissant les 6,16 mètres. En 2012, il a remporté la médaille d’or aux Jeux Olympiques dans la même discipline.
Et il a enchaîné les médailles aux championnats du monde, d’Europe et de France. Un CV en or dans le sport, qui ne l’a pas empêché d’avoir fait face à quelques difficultés au cours de sa carrière. Il en a récemment fait part lors d’une interview auprès des journalistes de la Tribune Dimanche, comme l’a rapporté PurePeople.
Le record du monde de Renaud Lavillenie, établi en 2014, a fini par être battu par le Suédois Mondo Duplantis. Cet exploit est tout de même resté dans la tête de nombreux Français. À 37 ans, ce célèbre sportif ne s’est toujours pas arrêté de pratiquer le saut à la perche à haut niveau. Il a d’ailleurs pour objectif de participer aux Jeux Olympiques de Paris l’an prochain.
En attendant, le 19 novembre dernier, Renaud Lavillenie a accepté de répondre aux questions des journalistes de la Tribune Dimanche. Dans cet entretien, il a en particulier parlé de ses finances. Le sport lui a permis de générer de bons revenus. « Mon premier gain en meeting, ça devait être à 18 ans : 30 euros. (…) Puis ça passe à 150, 200, 300, 500 euros, puis à quatre chiffres… », a-t-il expliqué.
Renaud Lavillenie a avoué avoir pu dégager des revenus confortables grâce à son activité. « Il y a eu des étapes, mais je me suis vite retrouvé à 100 000 euros annuels. Pas en salaire, mais en chiffre d’affaires, car j’ai monté une société avec l’aide du comptable de mon père. Ça m’a permis de capitaliser et de lisser quand mes revenus ont baissé. »
L’année 2015 a été particulièrement riche d’un point de vue financier pour le perchiste. Il a en effet empoché 1,4 million d’euros, le maximum dans sa carrière. Ces avantages lui ont même permis de financer l’achat d’une maison. Il s’est aussi constitué un capital afin de compenser la baisse drastique de ses revenus aujourd’hui.
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Manifestement, Renaud Villenie sait bien gérer ses comptes. Il est aussi très fier de l’achat de sa maison. « Une réussite personnelle. À côté de ça, j’ai pu faire deux ou trois placements ». Ce capital lui permet désormais de continuer à vivre alors qu’il ne gagne plus autant que lorsqu’il était au sommet de sa carrière.
« Aujourd’hui mes revenus ont baissé, je vis sur mes économies et les contrats que j’ai encore. Je commence à réadapter mon niveau de vie et à prospecter pour l’après. J’ai encore un peu de patrimoine pour me projeter. J’ai aussi fait partie des meilleurs, donc j’ai gagné de belles sommes », a-t-il expliqué. Il a même pu se faire plaisir en s’achetant une Porsche et quelques motos.
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