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Remaniement, nudité : Decouvrez comment les ministres de Biya dans des postures compromettantes

Les ministres de Paul Biya sont conscients que l’octogénaire peut décider d’un remaniement de son gouvernement à tout moment. Convaincus d’avoir des places à vie dans l’exécutif, certains ministres se livrent à des pratiques mystiques pour se maintenir à leur poste. Le journal Le Temoin a en surpris deux dans des postures compromettantes.

Sans toutefois indiquer leurs identités, Le journal précise que « c’est pendant
les rites de leur maintien en fonction que les deux membres du gouvernement ont été invités à parcourir un kilomètre de marche en tenue d’Adam et Eve ».

La rédaction de Camerounweb vous propose l’intégralité des faits tels que relatés par Le Témoin

C’est un secret de polichinelle, Batschenga, la région de l’Est et quelques localités de la région du sud sont réputés avoir les meilleurs marabouts de la république. Certains membres du gouvernement ayant déjà passé plusieurs années au poste savent qu’ils le doivent à leur marabout. D’autres pousse l’outrecuidance à faire venir les indiens aux mêmes fins ; un poste ministériel, ou le maintien tout simplement.

Ce samedi soir il est 18h30 minutes et le coucher du soleil se fait timidement. Des jeunes gens revenant de la rivière reconnaissent le marabout du village qui traîne deux calebasses, devant lui, deux Messieurs nus, arborant autour du cou un tissu rouge. Chacun avance le pas alerte.

Pas loin de là, sont garés quatre véhicules. Pour aiguiser leurs curiosités, les jeunes vont déposer leurs sceaux d’eaux pour comprendre en quoi consiste le rite. Le marabout après la marche fait assoir les deux adultes autour du feu de bois.

L’un des jeunes pense reconnaitre un membre du gouvernement, et autre crois savoir que c’est un ancien ministre et que c’est celui à côté qui est en poste. Il leur est demandé de prononcer plusieurs fois le nom du chef de l’Etat.

Alors que les deux jeunes ne s’accordent pas sur l’identification des clients du marabout, ils vont être repérés et prendront la fuite par la suite. Qui sont ces membres du gouvernement qui s’humilient devant les charlatans pour des postes ministériels ?

Les charlatans ont-ils vraiment le pouvoir d’influencer les choix du président de la république? L’après Can promet, certes, des mouvements pour remettre de l’ordre dans l’activité gouvernementale, mais pas certains que les marabouts aient leurs mots à dire.

Remaniement ministériel

Plusieurs fois annoncé mais jamais concrétisé, le remaniement du gouvernement pourrait intervenir au lendemain de la fin de la CAN 2021. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique, Paul Biya fidèle à ses habitudes, est en train de préparer la dernière monture du nouveau gouvernement.

Pour réussir son casting, le chef de l’Etat soumet les candidats qui sont sur sa liste à un entretien individuel. Depuis quelques jours, les ministres Jean de Dieu Momo et Célestine Ketcha Courtès ont élu domicile à l’hôtel Mont Fébé, sur instruction du chef de l’Etat selon Jeune Afrique. C’est de là qu’ils partiront pour le Palais de l’Unité pour rencontrer le président de la République Paul Biya.

« Au palais présidentiel d’Etoudi, sur l’une des autres collines de Yaoundé, Paul Biya met la dernière main à la composition de son gouvernement. Au pouvoir depuis trente-six ans, il a ses habitudes. Avant chaque remaniement, il analyse les dossiers des prétendants avec ses plus proches conseillers, ses fidèles de la première heure, ses confidents. Curriculum vitae, origine géographique, histoire familiale, fiche de renseignement… Paul Biya déteste laisser la moindre once de hasard », précise Jeune Afrique avant de livrer quelques secrets sur la procédure de sélection des nouveaux ministres.

« Alors, après avoir sélectionné les meilleurs candidats, il impose une dernière épreuve à certains d’entre eux : celle du Mont Fébé. Les aspirants ne disposant pas d’un logement à Yaoundé sont priés de loger dans une suite de l’hôtel qui leur a été réservée par les services de la présidence et d’y attendre l’entretien final, à l’écart du bouillonnant centre-ville de Yaoundé, où les secrets s’évaporent si vite. Dans l’édifice au look typique des années 1960, au cœur d’un écrin de verdure que le bâtiment, pourtant de couleur claire et haut de onze étages, ne parvient pas à défigurer, une angoissante attente débute pour les ambitieux », rajoute le journal.

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