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Remaniement : Ferdinand Ngoh Ngoh à la manette, voici les ministres de Paul Biya en danger

• Le remaniement ministériel est en bonne voie

• Un réajustement est annoncé en lieu et place d’un remaniement

• Des places sont éjectables dont celle du Premier ministre

Le Cameroun tournerait au ralenti selon des avis bien informés. Ces derniers seraient dans les secrets des dieux visiblement. Rien ne semble donner un ton ni au remaniement ministériel tant attendu depuis des mois, ni à la succession de Paul Biya qui devait être dans les coulisses depuis longtemps. Du moins c’est ce que l’on pensait.

Le peuple camerounais assiste en coulisse, à un conflit de pouvoir entre certains ministres qui, vraisemblablement remplis d’assez de zèle parlent, décident et agissent au nom de Paul Biya, peut-être même à sa place, d’où la question des « très hautes instructions du Chef de l’Etat » qui défraie la chronique depuis des semaines.

Concernant le remaniement, un réajustement devrait bientôt avoir lieu selon La Météo du 21-06-2022 qui cite des sources très introduites. Selon le journal, le Chef de l’État a bouclé le tour de la question et devrait conserver ses alliances. L’avenir du premier ministre Joseph Dion Ngute en pointillés et ce dernier est en sursis au gouvernement.

D’après les informations, les avis divergent entre un remaniement, c’est-à-dire une opération de grande amplitude sur l’équipe du 4 janvier 2019, constituée de 63 membres, une réorganisation du gouvernement et un réajustement révèle notre confrère.

« Ce que les indiscrétions soulignent néanmoins, c’est que le locataire d’Etoudi a reçu, de son secrétaire général, la mouture commandée d’un éventuel gouvernement sur laquelle Ferdinand Ngoh Ngoh a travaillé pendant près d’un mois. Et de mentionner que Paul Biya a toujours agi ainsi à l’endroit de très proches collaborateurs, «toute chose qui ne garantit rien quant au maintien de l’intéressé lui-même au poste, bien que notre source, sans aller plus loin, souligne que Ferdinand Ngoh Ngoh restera aux affaires, et toujours comme ministre d’État».

Par ailleurs il faut signaler que comme Ferdinand Ngoh Ngoh reste indéboulonnable, c’est le premier ministre qJoseph Dion Ngute qui perd son fauteuil. D’ailleurs Valère Bessala traite ce dernier de ‘faible’ face à certaines têtes du gouvernement dont il est à la tête.

Parmi les propositions du Minetat Sg/Pr au président de la République, l’on note néanmoins l’absence du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, au profit de trois autres ressortissants du Sud-ouest dont nous taisons tout aussi les identités. Autrement dit, la survie de l’actuel locataire de l’immeuble Etoile, au poste, est entre les seules mains du chef de l’État.

Qu’en est-il des ministres qui resteront et ceux qui partiront ?

Ici les alliances jouent en faveur de certains et défavorisent d’autres.

Alliances politiques. S’agissant du maintien, justement, l’on prête à Paul Biya l’intention de conserver ses alliances politique au sein de l’exécutif. Ainsi, le leader du Front national pour le salut du Cameroun (Fnsc), Issa Tchiroma Bakary, est quasiment assuré de rempiler, bien que ne sachant pas quelle sera sa prochaine destination.

Il en est de même pour Hamadou Moustapha, le patron de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (Andp), qui selon notre source, restera ministre chargé de mission à la présidence de la République. Même destin s’agissant de son ex-compagnon de route de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), Bello Bouba Maïgari.

Ce dernier, par ailleurs ancien Premier ministre, aurait toutefois décidé de se débarrasser de celle qui fait aujourd’hui office de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Habitat et du Développement urbain en charge de l’Habitat. Pour le ministre d’État, ministre chargé du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Marie Rose Dibong, originaire du Nyong et Kellé et qu’on dit très intime à Bello Bouba Maigari, serait tout simplement «inutile» à l’Undp a laquelle elle n’a jamais pu apporter le moindre conseiller municipal.

Par contre, l’ancien Premier ministre semble avoir proposé, à nouveau, au chef de l’État, son homme de toujours, Nana Aboubakar Djalloh. L’actuel ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable pourra donc rempiler, et probablement au même endroit.

Toujours en termes d’alliances, le G20 qui a soutenu le chef de l’État devra conserver sa place, avec Jean de Dieu Morno, qui restera ministre délégué auprès du ministre en charge de la Justice. Toutefois, avec la nomination d’un autre des leurs, Robert Bapooh Lipooh, à la présidente du Conseil d’administration de la Sic (Société de recouvrement des créances), les 18 autres membres du G20, las d’attendre, se demandent jusqu’à quand, eux, ils devront continuer à chauffer les bancs… 2025 n’étant plus très lointain.

Au plan des récompenses pour la loyauté, Paul Biya a aussi, insistent les mêmes sources introduites, apporté des amendements à la mouture à lui proposée par le Minetat/Sgpr, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ainsi, Laurent Esso (ministre d’État en charge de la Justice, garde des Sceaux) rempile et conserverait le même poste.

«Laurent Esso est quasiment l’un des rares, avise un autre informateur proche des parapheurs du chef de l’État, dont on peut être certain du maintien aux affaires.» C’est dans cette catégorie qu’on pourrait aussi classer Jacques Fame Ndongo (ministre d’État en charge de l’Enseignement supérieur) et René Emmanuel Sadi (ministre de la Communication, qui par ailleurs pourrait passer ministre d’État), eux aussi considérés comme faisant aujourd’hui partie du dernier carré des fidèles. »

La monarchie en marche, Franck Biya annoncé dans le prochain gouvernement

Toujours selon notre source, une autre rumeur, tout aussi persistante, annonce l’arrivée aux affaires du fils aîné du président de la République, Franck Emmanuel Biya, que quelques-uns voient occupant une place charnière au sein du cabinet civil. Un bruissement que nos sources n’ont, malheureusement, pas pu confirmer. Il se dit, par contre que Paul Biya, qui devrait se rendre en court séjour privé en Europe dans les jours à venir, va rendre public le nouveau gouvernement avant de voyager, c’est-à-dire d’ici à juillet prochain. À cet effet, nos sources renseignent, enfin, que cette équipe prochaine sera, en gros, conservée jusqu’à la fin de son mandat, en octobre 2025.

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