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Rebondissement sur le remaniement ministériel, Paul Biya prend une importante note

Le remaniement ministériel ajourné à décembre prochain d’après notre confrère ‘Courrier du Cameroun’. C’est l’information qui vient d’être donnée ce matin.

Après tant d’annonces et d’attentes, le confrère semble détenir un scoop digne de ce nom. Le gouvernement actuel n’a que trop duré et affiche déjà des signes d’essoufflement. C’est d’ailleurs peu dire, car le fait est devenu coutumier depuis l’arrivée de Philémon Yang le 30 juin 2009, révèle le confrère La Nouvelle dans sa parution du lundi 12 septembre 2022.

« En effet, depuis cette date, les gouvernements de Paul Biya font en moyenne 4 ans, à l’exception du dernier mandat de l’ancien Premier ministre qui n’aura duré que 10 mois (2 mars 2018-4 janvier 2019). Mais bien avant la décennie Yang, le président Paul Biya changeait son gouvernement presque chaque année, le plus long n’excédant pas 3 ans.

Sous l’ère Achidi Achu par exemple (9 avril 1992-19 septembre 1996), l’on a même eu droit à 4 remaniements ministériels au cours d’une seule année. C’était en 1992 : 9 avril, 30 août, 4 septembre, et 25 novembre. Mais aujourd’hui la donne a complètement changé. Alors question : le président Paul Biya préfère-t-il continuer avec « les diables qu’il connait, en lieu et place des anges qu’il ne connaitrait pas ? »

Comme il est vrai qu’au sein du gouvernement actuel il y a des ministres qui font réellement leur travail et qui peuvent continuer à cheminer avec le chef de l’Etat dans son œuvre titanesque de développement, il est davantage évident qu’au sein de cette même équipe, il y a également ceux des ministres qui privilégient leurs intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt général. L’ambition étant de s’accaparer un jour, les rênes du palais d’Etoudi, le moment venu. » a écrit le confrère.

« ils sont d’ailleurs nombreux dans le sérail dont le chef de l’Etat devrait s’en séparer. Pour l’instant, c’est un silence quasi monastique où rien ne filtre. Où l’on peine à discerner, dans la pénombre, les postures, tant le jeu se complique et devient davantage subtil et fermé. On dirait même que c’est la procrastination qui a davantage pris le pas dans toutes les strates les plus nobles du régime.

A savoir, cette fâcheuse et récurrente tendance sans cesse cultivée par le président Paul Biya, le long de son règne, pour tout remettre au lendemain ce qu’il aurait pu faire aujourd’hui. Donnant ainsi à ses félonnes « créatures » et aux autres minables râleurs mièvres, ce pain béni rassis, moisi et rongé qui continue d’alimenter leurs officines informelles. » ajoute le journal.

C’est dire combien ce remaniement est très attendue depuis des mois.

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