à la uneCamerounPolitique

Présidence : séisme au MRC, Maurice Kamto annonce une décision inattendue voici les détails

• Maurice Kamto est à la page

• Le MRC traverse une période trouble

• L’opposant prend des décisions impopulaires

Les dissensions à l’intérieur du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) deviennent inquiétantes pour le parti de l’opposition à quelques années seulement de l’élection présidentielle au Cameroun. Mercredi le 03 août 2022, Maurice Kamto et son état-major ont décidé de renvoyer un militant du parti.

Ajoutée à d’autres faits moins aimés par les observateurs et certains partisans de plus en plus méfiants, cette décision est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Le principal parti de l’opposition camerounaise traverse une crise interne depuis le contentieux lié aux élections internes. Maurice Kamto a renvoyé définitivement Emmanuel Kueka, ancien candidat recalé au poste de secrétaire de la fédération régionale MRC Ouest.

L’un des plus grands opposants du Cameroun (MRC), le Pr Maurice Kamto est annoncé à Bafoussam pour installer le nouveau bureau régional, une installation qui est prévue pour samedi le 13 août 2022 à la place des fêtes de Bafoussam, selon les sources proches du parti.

Il va de soi que malgré les différentes critiques, Maurice Kamto a pris la décision d’aller au bout de ses convictions, mettre en place le bureau élu, scellé le sort d’Emmanuel Kueka, même si cela est synonyme de se faire des ennemis au passage.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), deuxième à l’élection présidentielle de 2018 derrière le RDPC de Paul Biya, a organisé il n’y a pas longtemps des élections internes dans la fédération régionale de l’Ouest. Grâce à celles-ci, l’avocat Me André Marie Tassa a été élu.

Par rapport à l’exclusion du Secrétaire général du MRC, Emmanuel Kueka, accusé d’être le cerveau d’un mouvement de dissidence au sein du MRC dans la région de l’Ouest, Me Christian Bomo Ntimbane a donné son point de vue, et surtout présenté la situation aux Camerounais d’un point de vue juridique.

CULTURE JURIDIQUE SUR L’EXCLUSION D’UN MILITANT DU MRC AYANT CONTESTÉ LE PROCESSUS ÉLECTORAL INTERNE

Cette décision du directoire du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), en circulation sur les réseaux sociaux et portant exclusion d’un militant, parce qu’il a saisi la justice républicaine pour demander la suspension des opérations internes de vote au sein de son parti, porte atteinte au sacro-saint principe constitutionnel du droit à la justice, reconnu à tout citoyen camerounais ou personne, vivant sur le territoire national.

Il y a lieu d’indiquer que toute disposition statutaire de parti politique ou de toute association qui limiterait le droit ou sanctionnerait un de ses membres, parce qu’il aura saisi la justice républicaine, en lieu et place de ses organes internes de régulation, est considérée comme non écrite.

Ainsi la Société civile des réconciliateurs dénonce et alerte l’opinion publique sur cette grave violation des droits et libertés fondamentaux au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

Il est clair que, comme tous les autres citoyens qui condamnent cet acte très autoritaire et déplacé de Maurice KamtoMe Christian Bomo Ntimbane va dans le même sens et rappelle à l’opposant qu’il y a des limites à ne pas franchir.

Par ailleurs, selon des sources proches du président du MRC, après les récents évènements illogiques, Maurice Kamto ne ferait plus l’unanimité aux yeux de certains militants. Tout de même, il a toujours le soutien de plusieurs autres, mais qu’il pourrait perdre très rapidement s’il continue sur cette lancée.

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp