Porn3graphie, prostitution chez les mineurs : Découvrez les statistiques de la police qui donnent les sueurs froides
• La police nationale a publié des statistiques pour l’année scolaire 2021.
• Un total de 245 carnavals parmi les étudiants ont été interceptés au Cameroun.
• Un total de 3 215 groupes de genre WhatsApp spécifiquement ciblés sur les étudiants et créés par eux ont été identifiés.
Les chiffres publiés par la police sont assez inquiétants. Il révèle l’étendue des fléaux de la prostitution et de la pornographie chez les jeunes. A partir de ces statistiques, on peut constater qu’au cours de l’année scolaire 2021, le Cameroun compte 245 interpellations pour orgie entre étudiants ; 3 215 groupes sexuels WhatsApp spécifiquement destinés aux étudiants ont été identifiés et créés par eux-mêmes ; 90 % des adolescents de 14 ans sont déjà sexuellement actifs ; 75% des étudiants ont des sites pornographiques et sont membres de leurs derniers téléphones portables. Une révélation très grave qui inquiète parents et éducateurs. Ce n’est pas tout. Les chiffres concernant la prostitution sont plus graves. Selon les mêmes statistiques, sept étudiantes sur dix déclarent se livrer à des activités sexuelles rémunérées pendant les vacances, ce qui nuit aux bonnes vacances au village, aux stages et aux vacances avec leurs parents. Pire que tout, les clients de toutes ces filles sont des adultes.
Des pratiques condamnées par le droit pénal
Le code pénal camerounais condamne cette pratique et l’emprisonnement, mais malgré les peines dissuasives encourues, de plus en plus de jeunes tombent dans la prostitution. Ils veulent être autonomes et économiquement indépendants, et ne semblent pas se soucier des multiples dangers auxquels ils sont confrontés. Ces risques incluent les maladies sexuellement transmissibles, les grossesses précoces et les grossesses non désirées…
Ces dernières années, le nombre de jeunes prostituées au Cameroun a considérablement augmenté. Selon les ONG, Internet et les réseaux sociaux sont à l’origine de cette croissance alors qu’il est impossible de quantifier cette tendance. L’augmentation devrait interpeller les autorités politiques et éducatives, tant qu’il n’est pas trop tard, elles peuvent encore contrôler ce phénomène.
