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Porn3graphie musicale : Découvrez comment Coco Argenté signe un nouveau ‘ single’

 Coco Argenté est partisante des musiques obscènes

 Elle pense qu’il faut laisser les artistes chanter comme ils sentent

 La SONACAM menace les artistes qui véhiculent des messages obscènes

L’artiste Coco Argenté est radicalement opposé à la mesure de la Société Nationale de l’Art musical (SONACAM) de traquer les artistes dont l’inspiration ne s’arrête qu’en dessous de la ceinture. Réagissant à une sorte de la Sonacam concernant les sanctions envisagées contre les artistes qui seront coupables d’obscénités, la native de Mbandjock dans la région du Centre a appelé les autorités du domaine à laisser les artistes chanter comme ils le sentent. Car dit-elle, « l’inspiration est divine ». Coco pense par ailleurs que chanter le dessous du pantalon peut s’avérer utile dans la mesure où cela permet d’«éduquer les jeunes sur le ****». Cette sortie survient après la mise en garde du Comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage de la Société Nationale de l’Art musical (SONACAM) menace de poursuivre en justice les artistes qui véhiculent des messages obscènes dans leurs chansons.

Dinaly au combat

C’est l’artiste Dinaly, présidente de ce comité qui a lancé le combat. Elle entend tordre le coup aux chansons obscènes et aux comportements indécents qu’affichent certains artistes sur les réseaux sociaux. C’est la mission que s’est récemment donné le Comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage de la Société Nationale de l’Art musical (SONACAM). Ce démembrement de la SONACAM, l’organisme en charge du droit d’auteur de la sous-section art musical, en a fait la révélation au cours de sa première session ordinaire tenue le jeudi 29 juillet 2021. Pour Marthe Mouaha, de son nom d’artiste Dinaly, ces nouvelles projections n’ont qu’un seul objectif, assainir un secteur qui s’enfonce un peu plus dans les abimes de l’indécence morale.
«Quand on insulte le ministre de la Culture, c’est suffisamment grave. Faire des calomnies , des invectives envers le Président du Conseil d’administration de la SONACAM sans preuves, c’est grave», a-t-elle déclaré dans un reportage diffusé sur Canal 2 international dans la mi-journée, ce vendredi 30 juillet 2021.

Pour les artistes qui vont persister dans une attitude jugée répréhensible par la SONACAM, des menaces de sanctions et même des poursuites judiciaires ont été brandies.

«Les sanctions peuvent aller jusqu’à l’éradication complète de l’artiste de la SONACAM. C’est-à-dire que vous perdez tous vos droits. Ça va de 50 000 à 1 million de FCFA d’amende. On se réserve également le droit de vous poursuivre en justice», a assuré Dinaly.

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