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Plus grand crime rituel de l’année: 6 personnes dont des mineurs égorgés au Cameroun

La découverte macabre a été faite hier jeudi 06 avril à Nanga Eboko, localité située dans la Sanaga Maritime.

Du sang, beaucoup de sang et des corps mutilés et aux gorges coupées, ont été retrouvés par les populations, laissant penser à un crime rituel, comme les nombreux qui ont fait échos au Cameroun ces dernières années.

« 6 personnes parmi lesquelles des mineures égorgées à Nanga Eboko. Les seins d’une femme découpés et posés sur son ventre. Les images sont insoutenables. Parmi les 6 personnes assassinées à Nanga Eboko, on a une femme, 5 enfants dont une étudiante à l’université de 23 ans. Les seins de la maman découpés », telles sont les précisions que donne le journaliste Boris Bertolt à propos de cette nouvelle affaire macabre.

« Le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux »

Le livre de Charles Ateba Eyene, « Le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux », présente le Cameroun comme un pays de l’anormalité, du « tout est possible», où, les dirigeants se jouent avec désinvolture, des espoirs et de la patience des populations. L’auteur analyse les situations aussi dramatiques que paradoxales ; en évoque l’irresponsabilité, le déficit du sens de l’Etat, le mépris de l’intérêt général, le manque de foi et de volonté politique des dirigeants, l’inconscience, la gabegie, le népotisme des autorités.

Ce tableau noir, lugubre et funeste, fait étalage de la mal gouvernance, l’exclusion, la corruption, la concussion, les forfaitures impunies et la désagrégation de notre corps social. Tout en procédant à un inventaire de multiples crises: sociales, économiques, morales, des crises de valeurs, le livre décrie la maltraitance d’une jeunesse, sans repères, exposée à un holocauste de misères ; une jeunesse à la croisée des chemins, à la merci des appétits des prédateurs voraces. Au-delà de la pertinence de la thématique et son caractère poignant, l’ouvrage invite la jeunesse à un défi commun. Il faut s’indigner de la résignation collective, sortir de l’enjeu de la peur et de la banqueroute.

Pour lutter contre les formes de dévoiement qui se multiplient au Cameroun, l’une des solutions serait de s’appuyer sur les valeurs sérieuses, sur les normes sociales et une moralité positive qui peuvent permettre de discipliner les conduites sociales, permettre d’organiser la moralité collective. Le livre de Charles Ateba qui apparaît tel un devoir de mémoire et une manière de rendre hommage aux victimes et à leurs familles, est aussi une sorte d’alerte qui interpelle la sagesse, les patriarches, les pouvoirs publics, les avant-gardistes, sur le nouveau contrat social et la nécessité de réfléchir sur l’homme en tant que être éthique, être moral, être porteur de valeurs, être appelé à assurer la survie de l’espèce humaine et de l’humanité. Il arrive fort à propos, dans un environnement fait d’une désorganisation générale de la société.

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