à la uneCamerounCulture

People: Découvrez enfin la surprenante liste des artistes camerounais qui jouent aux riches mais qui sont ‘pauvres’

• Liste des artistes camerounais qui ont de l’argent et qui se vantent de l’avoir

• Ces révélations ont été faites par le comédien Cabrel Nanjip qui déclare être riche

• A découvrir aussi les manquements relevés dans le showbiz camerounais

Le showbiz camerounais regorge d’énormes talents connus en Afrique et dans le reste du monde. Parmi le lot d’artistes, il y a ceux qui s’en sortent et ceux qui se battent pour se donner une place au soleil.

Les artistes savent que le showbiz camerounais est en danger et qu’il a urgence. Ils ne cessent d’élever leur voix pour dénoncer leurs conditions de vie et de travail mais surtout le manque de soutien de la part de leur ministère de tutelle.

Cabrel Nanjip, web comédien s’est livré à un exercice consistant à lister les artistes qui se la jouent riches et ceux qui de manière surprenante sont vraiment riches. Avec ironie, il touche un point important dans le showiz sans le savoir: « les artistes ne vivent pas de leur travail et il faut que ça change », peut-on résumer de sa vidéo. Il précise indirectement que ces artistes s’en sortent à moins qu’ils détiennent d’autres business autres que la musique.

C’est le cas de Maalhox le Vibeur qui a une belle maison avec piscine dit-il. Il fait un budget de 5000000 avec son snack le Boivement. « Beaucoup d’artistes se vantent dehors mais qui n’ont rien. Le Tapioca a fini avec eux », ironise-t-il.

Il n’a pas cherché loin, il a pris le cas de Mins’K qu’il côtoie. « Mins’K n’a rien. S’il a trop c’est 300 000f dans son compte bancaire » déclare-t-il avant d’ajouter Aveiro Djess: »Son argent passe sur son corps et ses petits frères. Il a acheté une voiture alors qu’ils n’a pas un compte bancaire

Il s’est attaqué gentiment après sur Tenor qui fait son show actuellement en Côte d’Ivoire. A l’en croire,Tenor souffrait énormément avant mais il a été sauvé par Universal Music.

Il a donné un nom qui est riche et qui surprend plus d’un. Il s’agit de Francko qui a chanté « Coller la petite », il a à lui seul 12 terrains à Yaoundé, Bonabéri et ailleurs. « Il pense avec sa tête » dit-il et pourtant aucun morceau de Francko n’a plus connu de succès depuis un bon moment. Nyangono du Sud aussi gagne bien sa vie avec sa boutique de vente de marmites.

Les artistes anglophones s’en sortent plus que les francophones, affirme-t-il:  » Mr Leo a un snack, Salatiel a des studios, Ko-C a l’argent ».

Parlant des femmes, il trouve que les femmes dans le showbiz camerounais, s’en sortent largement mieux que les hommes. Il a donné l’exemple de l’artiste Daphné qui demande 4 millions et plus pour prester à un mariage.

Sur la liste des comédiens qui gagnent bien leur vie, il y a Fingon Tralala qui a sa maison, Moustik le Karismatik a aussi de l’argent mais est en location.

Le site Voilà.com livre les 20 vérités sur le showbiz au Cameroun. Un article interressant à lire pour mieux comprendre le retard de cette industrie.


Comme toute industrie, le showbiz musical camerounais est une industrie qui ne fait pas souvent de bilan sur ses activités. Le suivant article ne vient pas faire ce bilan, mais juste une lumière de façon assez objective sur certains points importants de notre industrie musicale.
Ayant tellement à dire sur notre showbiz, nous avons choisi de rédiger cet article en différentes parties dont voici la première que nous livrons à chaud, et en 10 points bien étayés:

1- 70% d’artistes de la nouvelle génération ne savent ni jouer à un instrument, ni chanter et lire une partition de musique:
Pour se lancer dans n’importe quel domaine, il est impératif de maîtriser les fondamentaux. Parlant de musique, c’est un art, et qui dit art parle d’une certaine rigueur. Comme chaque art existant, la musique possède un langage propre à elle, ainsi que des codes qui lui sont bien spécifiques. Tout artiste ne maîtrisant pas ces éléments de base est un problème pour le développement de la musique, voire même un frein pour l’industrie musicale.

2. 90% des artistes ne connaissent rien sur le business de la musique (Droits d’auteur , droits mécaniques, exploitation d’œuvre, distribution…):
Se lancer dans un secteur ou dans n’importe quelle activité nécessite une étude minutieuse du domaine car il est important de connaitre ses droits, devoirs, ce qui nous protège et tous les processus juridiques impliqués. Du coup, dans le secteur musical, il est important de maîtriser le cheminement emprunté par chaque œuvre musicale, et les parties impliquées de sa création à son aboutissement.
Chers artistes vous êtes avisés; allez désormais lire la documentation relative à votre secteur d’activité. Par la même occasion, soyez attentifs et lisez correctement chaque contrat qui se présente à vous. Il est même conseillé de toujours faire lire son contrat par une personne assez calée en droits (Juriste, Avocat, …).

3. 80% des artistes les plus connus ne savent pas prester en live et n’ont jamais fait un festival, même pas dans leurs pays:
Ceci est une remarque très pertinente qui donne presque des larmes aux yeux car elle est malheureusement vraie. Très peu sont les artistes camerounais pouvant valablement s’exprimer sur un micro et sur scène. Nous nous gardons d’en citer quelques uns, de peur qu’ils le prennent pour de l’affichage. Tout compte fait, ces artistes se reconnaissent, et savent bien qu’ils ne sont pas des performers. Incapables de reproduire fidèlement leur œuvre en live. C’est un grave danger pour le métier.

4. 95% des artistes connus n’ont jamais eu à faire leur propre spectacle même pour 100 places:
Très déplorable mais vrai!!! Nous comptons du bout des doigts les artistes qui pensent à se rapprocher de leurs fans, à les égayer, à créer des rapprochements forts à travers des concerts pensés et organisés de bout en bout par eux-mêmes. Ils s’accrochent la plupart du temps à des concepts lancés par des entreprises de la place. Sont-ils visionnaires ces artistes? Si oui quel est la vision pour leur carrière et pour les œuvres qu’ils produisent? Un jour un jour nous aurons des réponses.

5. 96% d’artistes n’ont pas d’album et ceux qui en ont ne connaissent pas leurs chiffres de vente pour la plupart:
Nos artistes sont-ils des clandestins de l’art musical? Puisqu’ils sont incapables de réaliser des albums. Nous nous demandons comment est-ce qu’ils font réellement pour s’en sortir lors des différentes tournées prévues dans leur programme? Comment ils gèrent l’infime répertoire musical qu’ils ont? Ont-ils même des séances de répétition? Autant de questions qu’on se pose lorsqu’on regarde leur démarche artistique. Sans parler du côté juridique et économiques évoqués plus haut.

6. 98% des labels connus ont basé leur modèle économique sur le spectacle et font tourner leurs artistes dans des snacks, boites et foires commerciales pour la plupart:
L’industrie musicale camerounaise a réellement besoin d’être revisitée, nous ne nous retrouvons plus là! Si les artistes basent leur modèle économique sur les spectacles dans les boites de nuit et autres, à quoi servent les salles de spectacles prévues pour des occasions réelles? Le modèle distribution et vente des CD et albums occupe quelle place? D’où la nécessité de revoir de fond en comble le modèle économique de notre industrie musicale.

7. 90% plupart des artistes ont au moins un Baccalauréat et 70% ont fait des études supérieures:
Comment peut-on être instruit à ce point et ne pas impacter sur le développement de l’industrie à laquelle nous appartenons? Où bien, les études posent- elles un réel problème à l’épanouissement total des artistes? Nous reviendrons certainement avec un article intégral sur ce volet, car soit les études ne peuvent finalement rien apporter de positif à l’industrie musicale, soit il est impossible de poursuivre deux lièvres à la fois, comme nous avons pour coutume de le dire en proverbes de chez nous.

8. 20% d’artistes et labels collaborent avec les médias et les blogs. Or, 80% sont médiatisés grâce aux sites et aux blogs locaux:
C’est une triste réalité de chez nous, et je dirais que nos artistes manquent cruellement de culture et d’ouverture d’esprit. Ils n’ont pas encore compris que les médias et les blogs ont un rôle capital à jouer dans la promotion des œuvres et pour leur image même. Ceci freine l’évolution de l’industrie au niveau du point de vue stratégique (Stratégie de vente, stratégie de déploiement sur le terrain, stratégie événementielle, etc…).

9. 98% d’artistes ont peur de prendre position lorsqu’il y’a un fait grave concernant l’avenir de la musique ou du pays:
Le game camerounais est tellement faux et tordu au point où chaque artiste, quel que soit le problème évite de se prononcer ou de prendre position. Je dirais c’est un game taillé à la forme exacte des dents d’une scie. Toute opportunité peut être bonne, mais également plus mauvaise et aussi dangereuse que le montre son bon côté. Sur ce, nous ferons mieux de laisser les artistes corriger leur game eux même. ça prendra le temps qu’il faudra, mais les choses finiront par s’arranger; comme le dit un proverbe “Toute chose a un début et une fin”

10. 90% des artistes au top n’écoutent pas les songs des autres artistes en dehors des gros tubes:
La solidarité n’est pas le fort des artistes camerounais. C’est quand même honteux de faire le même métier et de ne pas suivre l’actualité de l’autre. Comment pouvons nous qualifier ça; est-ce de la jalousie? Est-ce un champ de bataille ou chacun se bat pour soi? Est-ce un manque de conscience? Toute compte fait, ça n’honore personne et plus loin même ça n’honore pas le métier de ceux-ci, voire ça laisse carrément à désirer. Si tu ne peux pas d’une certaine manière regarder ton collègue et l’apprécier comme toi un artiste, c’est qu’il y a un gros problème et tu n’as pas compris pourquoi tu fais ce métier. Ceci est valable pour tous les domaines et métiers de la vie.

Voilà ce que nous vous livrons en première partie de ce sujet pertinent. Nous espérons que beaucoup puiserons ici pour améliorer leur démarche. Entre temps, reconnaître déjà et accepter tous les points suscités comme vérités de notre showbiz est un début de résolution aux tares qui enfoncent notre industrie musicale.

UNE INDUSTRIE DONT TOUTES LES VÉRITÉS SONT DES TARES

Source: www.camerounweb.com

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp