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Paul Biya fête ses 89 ans aujourd’hui : quand le patriarche annonçait l’année de son éventuel décès voici les détails

• Le patriarche a 89 ans

• C’est une longévité qui fascine

• Il avait été pourtant annoncé mort

« C’est notre papa, c’est notre frère, c’est notre mari on doit le soulever jusqu’au ciel », c’est la phrase devenue culte, prononcée par une habitante de Mvomeka’a, ville de Paul Biya, lors du passage du couple présidentiel il y a quelques mois. Aujourd’hui, cette ville doit être encore à la fête. Pour cause, ce dimanche 13 février 2022, Paul Biya, le président de la République du Cameroun souffle sur sa 89ème bougies. L’actuel président de la République du Cameroun est né le 13 février 1933 à Mvomeka’a. C’est dans l’arrondissement de Meyomessala, département du Dja-et-Lobo, région du Sud Cameroun. Depuis le 06 novembre 1982, ce dernier est le président de la République du Cameroun.
Pour cet anniversaire, chacun ressort un peu les faits qui ont marqué la vie du patriarche. L’un des faits marquants reste l’annonce ou les rumeurs concernant son supposé décès en 2004 suivi de son retour triomphale.

« Paul Biya est vivant. La preuve, il a été tout à fait en état de présenter ses condoléances à l’occasion de la mort de Reagan ! Depuis vendredi, en effet, la rumeur court, au Cameroun et sur l’Internet, de la mort du Président dans un hôpital de Genève, en Suisse. Une rumeur tellement insistante que la présidence camerounaise s’est crue obligée d’accumuler les démentis : d’abord par un communiqué, puis… via un communiqué de condoléances lu à la radio. Paul Biya, 71 ans, au pouvoir depuis 1982, avait quitté Yaoundé le 29 mai pour un «bref séjour privé en Europe». Il passe près de la moitié de l’année à l’étranger, ne tenant un Conseil des ministres que tous les deux ans. Il devrait rentrer «bientôt» au pays », annonçait Libération le 9 juin 2004.

De retour au pays, il a eu à prononcer une phrase mémorable, relayée par la presse à l’époque.

« Des gens s’intéressent à mes funérailles, je leur donne rendez-vous dans 20 ans », affichait en manchette le Quotidien Mutations, à l’occasion du retour triomphal de Paul Biya à Yaoundé le 9 juin 2004.

Cette phrase peut être interpréter de deux manière, soit le président dit à ses détracteurs qu’il sera encore là 20 ans plus tard ou c’est après 2024, qu’ils pourraient avoir gain de cause.

De toutes les façons, Paul Biya est encore là aujourd’hui, solide président de la République.

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