Les parasomnies se caractérisent par des troubles survenant en marge du sommeil. C’est le cas du somnambulisme, des terreurs nocturnes, ou du fait de parler en dormant. Les enfants sont beaucoup plus touchés que les adultes mais dans tous les cas, ils impactent énormément la quiétude nocturne de l’entourage.
« Chez les personnes âgées, ils peuvent se traduire par des troubles du comportement lors de la phase de sommeil paradoxal. Par exemple, quelqu’un qui rêve qu’il croise un cambrioleur et se met à frapper son conjoint en pleine nuit. Et qui ne s’en souvient plus du tout au réveil », explique le Dr Marc Rey, neurologue et président de l’Institut National du sommeil et de la vigilance (INSV).
Pour les enfants, c’est une menace pour leur sécurité. Un enfant somnambule n’a rien de rassurant pour les parents. Quant aux terreurs nocturnes, elles sont à distinguer des cauchemars. Il s’agit de hurlements stridents et brutaux en pleine nuit. « Ce sont généralement des parasomnies qui correspondent à des éveils partiels durant les phases du sommeil lent profond : l’enfant bouge, parle pendant son sommeil. On distingue les terreurs nocturnes (de 9 mois à 6 ans environ) du somnambulisme qui touche plutôt les 6-12 ans . Très banales, elles sont bénignes », poursuit le Dr Rey.
Ce sont des troubles du sommeil plus que des maladies. Leur origine varie : le stress, la fatigue et le manque de sommeil peuvent les déclencher. Elles deviennent dangereuses si elles empêchent l’entourage de dormir. Puisque lui aussi va se voir confronté à un mauvais sommeil. Les risques de blessures ne sont pas à exclure : un somnambule qui se cogne ou tombe peut avoir des conséquences graves.
Alors, doit-on les « soigner » ? « Non, elles ne nécessitent une prise en charge, que si elles perturbent l’enfant et sa famille en raison de leur répétition. Chez les personnes âgées, si ces manifestations deviennent trop fréquentes et violentes, il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin traitant. Dans certains cas, c’est un phénomène précurseur d’une maladie de Parkinson, donc il vaut mieux prendre un avis médical en amont », recommande le Dr Rey.
De manière générale, que ce soit pour les enfants ou les adultes, il est important de veiller à ce que les journées ou soirées précédant le sommeil soient paisibles pour limiter le risque de parasomnies. On peut rappeler deux règles essentielles pour bien dormir : on met les écrans de côté une ou deux heures avant le coucher et on vérifie l’état et la qualité de sa literie.
Merci au Dr Marc Rey, neurologue et président de l’INSV (Institut national du sommeil et de la vigilance).
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