On peut reconnaître un psychopathe grâce à ce détail sur la main selon une étude scientifique

Il y aurait un moyen ultime de repérer les psychopathes ! Oui, vous avez bien lu ! Des chercheurs canadiens ont analysé la longueur des doigts de plusieurs volontaires présentant des troubles psychiatriques cliniquement diagnostiqués.

L’étude à paraître en février 2024 au sein du Journal of Psychiatric Research a permis de découvrir que les personnes dont l’index est plus court que l’annulaire sont plus susceptibles de souffrir de troubles psychiatriques.

Parmi les volontaires, les personnes présentant cette caractéristique ont été associés à un comportement agressif.

« Les personnes présentant un problème psychiatrique étaient plus susceptibles d’avoir un index plus court et un annulaire plus long »

Pour mener à bien l’étude scientifique, les chercheurs ont recruté 80 volontaires : 44 souffrants de problèmes psychiatriques et 36 personnes en bonne santé sans aucun problème mental diagnostiqué.

Les personnes à l’index plus court que l’annulaire semblaient plus susceptibles d’être touchées par des troubles psychiatriques, mais ont « également obtenu des résultats élevés en termes de force mentale et de performances sportives ». Parmi les troubles psychosociaux et psychologiques, les chercheurs notent l’intolérance à l’incertitude, la sensibilité à l’anxiété, l’affect insensé et manipulation interpersonnelle.

Une analyse de leurs mains a confirmé que « par rapport aux témoins sains, les personnes présentant un problème psychiatrique cliniquement diagnostiqué étaient plus susceptibles d’avoir un index plus court et un annulaire plus long ».

L’auteur principal de l’étude, Serge Brand, psychothérapeute, vous rassure si vous avez l’index plus court que l’annulaire : c’est une caractéristique plutôt courante.

Ne faites pas d’amalgame

Les chercheurs ajoutent que cette caractéristique était également associée à une testostérone prénatale plus élevée et à une exposition plus faible aux œstrogènes au cours du premier trimestre du stade fœtal.

« Plus un participant adulte présentait des signes de psychopathologie, plus il semblait qu’il avait été exposé à des concentrations de testostérone plus élevées et à des concentrations d’œstrogènes plus faibles pendant la période prénatale de sa vie », ajoute Serge Brand.

En clair, n’interprétez pas cette découverte dans le mauvais sens. Il ne faut pas partir du principe que toutes les personnes qui présentent un index plus court que l’annulaire sont des psychopathes. Les chercheurs ont plutôt remarqué que parmi les psychopathes diagnostiqués, on en trouve un nombre non négligeable qui présentent cette caractéristique physique.