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Odeur nauséabonde : scène folle en taxi entre un célèbre camerounais et une femme qui fait le djansang voici les détails

La dépigmentation (décoloration de la peau à l’aide des produits éclaircissants), communément appelée « djansang » dans les rues du Cameroun, est devenue une pratique beaucoup observée chez les hommes et les femmes qui raffolent du teint clair.

L’une des conséquences de cette habitude maladive est que les auteurs sentent moins bon en public, sans oublier qu’ils n’arrivent plus à supporter le soleil ou la chaleur. La moindre blessure qui survient sur leur peau laisse une trace indélébile et ils sont sous la menace d’un cancer.

C’est pourquoi la très remuante actrice et égérie de marque Aicha Kamoise ne se lasse jamais de secouer les influenceuses camerounaises qui promeuvent le djansang dans le pays avec leurs entreprises de vente de produits éclaircissants.

L’une d’elle est la très célèbre Carine Mongoue, fondatrice de Carimo Empire. Aicha Kamoise l’appelle souvent « la reine du djansang ». Il y a également la députée Nourane Moluh Hassana plus connue sous le nom Nourane Foster que le reportage du média France 24 a failli plonger définitivement.

Si ça ne tenait qu’au comédien Massa Yakop, les promoteurs et promotrices de ces types de produits dangereux n’existeraient guère sur le territoire. Il fustige surtout les fanatiques du djansang qui n’ont manifestement rien à reprocher à une musaraigne.

« Vous pouvez mettre votre djansang, c’est votre droit. Vous pouvez même devenir jaune ou marron, c’est votre droit. Mettez votre djansang comme vous voulez, personne ne vous donne l’argent pour faire ça », commence-t-il.

Mais enchaîne Massa, « je vous demande d’arrêter d’indisposer les gens. Quelqu’un ne peut plus respirer dans le taxi parce qu’il y a une mami djansang près de lui. C’est quoi de mettre les gens mal à l’aise avec des odeurs nauséabondes ? ».

« Dans les cafétérias même chose. Même les bayam-salam (revendeuses de vivres, ndlr) du marché sont dedans. Elles n’ont pas l’argent pour manger mais c’est elles qui font encore le djansang de deux (02) francs et c’est comme ça qu’elle nouba », poursuit-il.

Avant de terminer par : « Quand vous faites le djansang et vous savez que vous allez être dans un milieu pour servir les gens, porter les chaussettes. Tous ceux qui ont commencé et ont laissé, sachez qu’on a pardonné vos péchés ».

Tout porte à croire que Massa Yakop a été lui-même victime à plusieurs reprises de cette situation, à tel point qu’il en soit arrivé à décider de pousser un coup de gueule pour faire changer la situation.

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