Novak Djokovic : le tennisman refuse un contrôle antidopage et explique son geste

Novak Djokovic est au cœur d’une nouvelle polémique. Actuellement à Malaga pour disputer les matchs de tennis de la Coupe Davis, le joueur serbe a refusé de se soumettre à un contrôle antidopage avant le quart de finale.

Il ne fait pas bon s’appeler Novak Djokovic. Connu pour ses nombreuses victoires sur terre battue, le Serbe est aussi et surtout un joueur au caractère bien trempé. Accusé à plusieurs reprises d’être antivax, le sportif avait tenu à mettre les choses au clair dans les colonnes de TMZ Sports. « Je n’ai jamais été antivax. J’ai toujours été pour la liberté de choisir. Et c’est quelque chose que nous tenons pour acquis. Je n’avais pas l’impression que beaucoup de gens avaient le choix », avait-il fait savoir.

Ses positions concernant la Covid-19 l’avaient d’ailleurs empêché de participer à plusieurs compétitions internationales. Souvenez-vous, le 4 janvier 2022, le roi de la raquette avait été contraint de quitter l’Australie après seulement onze jours sur place, car il avait refusé de se faire vacciner. Ce samedi 25 novembre, Novak Djokovic et son équipe doivent affronter l’Italie en demi-finales de la Coupe Davis. Cependant, le joueur de 36 ans fait face à une nouvelle polémique…

Novak Djokovic refuse de se soumettre à un contrôle antidopage

D’après plusieurs médias sportifs, une heure avant le quart de finale face à la Grande-Bretagne (2-0), Novak Djokovic a tout bonnement refusé de se soumettre à un contrôle antidopage. Dans des propos rapportés par le média Marca, le joueur de tennis à la carrière vertigineuse a expliqué son geste. « C’est la première fois que cela m’arrive en vingt ans dans le circuit. Cela n’a pas de sens de le faire avant alors que je serai là après le match », a-t-il débuté.

Et de continuer : « Je n’ai pas encore terminé le contrôle, mais j’ai déjà donné un échantillon de sang. Ils m’ont prévenu une heure et demie avant le début du match ». Celui que l’on surnomme Djoko a continué, en expliquant que compte tenu de « [ses] routines d’avant-match », il n’avait « pas pensé, à ce moment-là, à donner du sang ou de l’urine ». « J’ai toujours défendu les contrôles, mais pas avant les matchs. Il n’y a rien à cacher, mais il doit y avoir une certaine limite. Ils voulaient le faire avant le match pour ne pas empiéter sur le repos des joueurs après le match. Je leur ai expliqué que l’équipe gagnante se reposait le vendredi », a-t-il conclu. Une justification suffisante ?