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NOSO: Voici pourquoi plusieurs centaines de soldats s’engagent à servir jusqu’au sacrifice de leur vie

• La guerre se généralise dans la zone anglophone

• Des soldats du contingent 2021 du BIR ont été présentés au drapeau

• Ils seront déployés dans les différentes zones en crise au Cameroun

L’option militaire semble être la seule voie adoptée par le régime de Yaoundé dans le règlement de la crise sécuritaire qui secoue les deux régions anglophones du Cameroun de 2017.

En effet, les soldats du contingent 2021 du Bataillon d’intervention Rapide (BIR) ont achevé leur formation commune de base. Pendant trois mois, ils ont été formés dans les centres d’instruction.

Ils ont été présentés au drapeau au cours d’une cérémonie présidée par le Général de division Philippe Mbaye.

Ces futurs commando d’élites seront déployés dans les différentes zones en crise au Cameroun notamment la zone anglophone où des dizaines de soldats tombent chaque mois dans les affrontements armés qui les opposent aux groupes sécessionnistes armés d’Ambazonie.

GRAVES REVELATIONS D’UN MILITAIRE: ‘ON NOUS DEMANDE DE NE PAS ATTAQUER NO PITY’

C’est une sortie qui s’apparente à une bombe lancée dans le sérail. Un élément des forces de défense et de sécurité révèle l’existence des complicités entre les sécessionnistes ambazoniens et des barons au sein de l’appareil de l’état.

En effet, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, un élément des forces de défense et de sécurité présent dans les régions anglophones du Cameroun déclare que les sécessionnistes ne peuvent combattre l’armée camerounaise. Cet élément, qui a préféré garder l’anonymat, justifie sa position par l’existence d’un problème de fonds dans cette crise sécuritaire. Pour lui, la percée du « General NO PITY » et de ses éléments est un problème de trahison.
« Qui renseigne NO PITY ? Qui dit à NO PITY qu’il y a l’armée qui est en train d’arriver ? Vous ne vous posez pas ces questions ? », s’interroge le militaire.

Il précise que le gouvernement ne désire pas la fin de crise.
« Le gouvernement actuel ne veut pas que ça finisse. (…) Le gouvernement est complice. On demande de ne pas attaquer les sécessionnistes. Si on a les ordres, on finit ça en quelques secondes. Il y a une mafia qui est en train de se passer », a confié le soldat tout en colère.

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