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NOSO/ Vengeance : un nouveau militaire abattu par les Ambaboys

La guerre se poursuit dans la zone anglophone du Cameroun. Malgré la montée en puissance de l’armée régulière avec le déploiement récent des forces spéciales, les séparatistes ambazoniens ne désarment pas. Ils gardent toujours leur force de nuisance. Après avoir perdu ces derniers jours des chefs de guerre redoutables, ils essayent de faire des contre-offensives qui viennent d’être fatale à un soldat camerounais.

Selon les informations, le soldat en question a été abattu par une faction séparatiste à Bamenda, chef-lieu du département de la Mezam et de la région du Nord-Ouest. « Le jeune soldat Ateba a trouvé la mort lors d’une embuscade tendue par les ambazoniens », a indiqué Nzui Manto, le lanceur d’alerte qui informe régulièrement sur la crise anglophone.

Drame : deux militaires camerounais abattus ce jour par des roquettes au NOSO

L’information est rapportée par nos confrères de Camer.be. Un convoi de l’armée camerounaise a été victime d’une attaque à la roquette ce 9 septembre 2022 à Manyemen, une petite localité de la commune de Nguti, département de Koupé-Manengouba (Sud-Ouest). Deux militairement ont malheureusement perdu la vie et un véhicule de l’armée a été complètement détruits au cours de l’attaque d’une rare violence.

« Les séparatistes ont attaqué le convoi militaire à l’aide d’une roquette. Le bilan est de deux soldats tués », a précisé une autorité militaire sous anonymat au confrère de Camer.be. La rentrée scolaire 2022-2023 est particulièrement meurtrière dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les groupes armés séparatistes ont intensifié les frappes aveugles contres les cibles civiles et militaires.

6 morts à Bua

L’attaque particulièrement sanglante d’un bus de transport de la compagne Golden Express le 06 septembre 2022 sur l’axe Buea-Kumba dans le département du Fako est condamnée par le gouvernement camerounais. Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement Emmanuel René Sadi dans un communiqué en date du 07 septembre 2022 attribue la responsabilité de cette « attaque terroriste cruelle et barbare » à des terroristes lourdement armés qui ont pour ambition de semer la terreur au sein des population et « compromettre ainsi une rentrée scolaire porteuse d’espoir dans la région du Sud-Ouest) ».

Selon le bilan officiel fourni par le gouvernement, 6 personnes ont perdu la vie au cours de l’attaque. 8 autres personnes sont blessées.

La liste des morts

Oba Dilonga
Tabi Enow
Achidi Abel
Yancho Francis Neba, le chauffeur
Keneth une victime non identifiée

La listes des blessés

Mango Moungoage
Ngoyana Briget
Stella Tangin
Fonba Sharon
Ayake Menye
Tantyi Tracy
Randy Essoh
Micael Chi

Les dépouilles des personnes décédées ainsi que les blessés ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional de Buea où ils sont pris en charge. Les groupes armés séparatistes avaient promis empêcher la rentrée scolaire 2022-2023 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Ils ont décrété des journées « ville morte » et prennent en chasse les populations qui tentent d’outrepasser ces mesures pour vaquer à leur occupation.

L’option militaire

Les Camerounais ont appris ce week-end via les médias que Paul Biya a autorisé le déploiement des forces spéciales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Ces militaires qui sont la crème de l’armée camerounaise sont appelés à prêter main forte à leurs camarades du BIR et autres unités qui tentent depuis 2016 de venir à bout des groupes armés séparatistes.

Pour le leader séparatiste Mark Bareta, l’envoie des forces spéciales au NOSO est la preuve de la victoire des groupes séparatistes sur les militaires camerounais qui ont perdu plusieurs hommes au front. Il révèle que la force des ambazoniens ne réside pas dans la formation militaire des Amba Boys.

« Le fait que le Cameroun déploie des forces spéciales en Ambazonie est révélateur des victoires des combattants d’Ambazonie, dont les BIR si chères ont été réduites à néant. En Amba, nous n’avons pas de forces entraînées. Nous avons trois choses qui leur manquent : La volonté, le peuple et Dieu », a-t-il publié sur son compte Twitter.

Paul Biya est a toujours été favorable à l’option militaire pour la résolution de la crise anglophone. Selon des sources proches de la présidence, les membres du gouvernement qui souhaitent négocier avec ces Camerounais qui ont pris des armes sont mis en minorité. Malgré les nombreux déploiements de militaires dans ces zones, l’insécurité est permanente. Cette semaine a été particulièrement meurtrière au NOSO.

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