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NOSO : réponse sèche des Ambaboys à Paul Biya après le déploiement des forces spéciales

Les séparatistes n’ont manifestement pas courbé l’échine devant l’armada de Paul Biya qui a lancé l’assaut final dans les régions anglophones avec l’envoie des forces spéciales. En effet, en ce premier jour de rentrée scolaire, les séparatistes ont réussi à imposer leur loi dans les zones qui sont sous leur contrôle.

A en croire le lanceur d’alerte Nzui Manto, le « Ghostown » imposé par les ambazoniens transforme ce lundi en dimanche. « Aucun parent n’a pris le risque dans cette partie de la ville de Buea de laisser sa progéniture traîner hors du domicile en raison du férié, chômé non payé instauré par les ambazoniens », précise le lanceur d’alerte.


Panique dans le Noso

La rentrée scolaire est officiellement lancée ce lundi 5 septembre. La ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga a donné le ton pour la rentrée scolaire 2022-2023.

Cette nouvelle année scolaire s’annonce sur un fond de crises. Le mouvement OTS menace d’un côté et les ambazoniens de l’autre côté.

La ministre de Paul Biya a exhorté les parents d’élèves et le corps éducatif à « transformer les difficultés en opportunités ».

Pour cette rentrée, les séparatistes ont dévoilé une série de mesures dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Mark Bareta, un proche de plusieurs groupes et leaders Amabazoniens a fait les annonces dans une publication sur son compte Twitter. Il indique clairement que des combattants séparatistes s’opposent à la reprise des classes dans le NOSO comme cela est prévu par le gouvernement camerounais.

« Reprise des classes : les forces d’Ambazonia, dans une vidéo qui circule, ont stipulé que la reprise des écoles cette année ne commencera qu’à partir du 4 octobre 2022. Aucune école ne doit ouvrir ses portes en septembre. Les combattants ont maintenu que toutes les écoles peuvent reprendre SAUF les écoles gouvernementales », a écrit Mark Bareta sur son compte.

« Les combattants ont insisté sur le fait qu’il ne fallait pas chanter l’hymne national du Cameroun dans les écoles, que les élèves ne devaient pas porter d’uniformes, qu’il ne fallait pas enseigner la langue française sous quelque forme que ce soit dans les écoles d’Amba », a expliqué l’activiste.

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