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NOSO : la ‘pire’ erreur de Paul Biya qui pourrait coûter la vie à des soldats, les Ambaboys jubilent

Paul Biya envoie régulièrement des troupes dans la région de la CEMAC pour aider à la sécurité mais d’aucuns se demandent si ses troupes ne seraient pas plus utiles dans la crise anglophone et sécuritaire au Cameroun. Le Journal Correspondance met la lumière sur le Cameroun comme étant le chantre de la sécurité dans la région.

« Une prise d’armes solennelle pour honorer des troupes de retour d’une mission de maintien de la paix bien remplie. Le temps de ce rituel aux allures de célébration, la Nation exprime sa reconnaissance à l’endroit de ses dignes représentants, et chaque soldat concerné peut vivre son moment de gloire.

Une gloire d’autant méritée qu’en dépit de sa vocation pacifiste, une mission de paix de douze mois est loin d’être un long fleuve tranquille, les personnels mandatés à son accomplissement se retrouvant de facto à l’intersection des divergences factionnelles résultant très souvent en des flambées de violences indiscriminées. Les soldats de la paix en sont régulièrement d’innocentes victimes.

C’est donc sans illusion, mais avec de solides espoirs en la rémission de ce pays frère, que le Cameroun s’est engagé à œuvrer au retour de la paix en République Centrafricaine, comme c’est actuellement le cas sous l’égide de la MINUSCA, entendez, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique.

Après huit déploiements convenablement réalisés et un neuvième en cours, la ligne d’horizon de la paix semble en constante fluctuation, inscrivant du coup la mission dans une épuisante perspective de pérennisation. Situation susceptible d’entamer la résolution de plus d’une bonne volonté, surtout que de plus en plus s’élèvent des questionnements sur d’éventuelles motivations visant à figer cette instabilité dans la durée.

Car, il se pourrait bien que soient tapies quelque part, des entités nourrissant le projet de voir davantage se troubler les eaux de l’ancien espace de l’Oubangui-Chari, afin d’y effectuer toutes sortes de pêches miraculeuses.

Tel n’est cependant pas le souhait du Cameroun, pays qui a à perdre de l’affaiblissement des institutions socioéconomiques centrafricaines. Au plan socio humanitaire tout d’abord, les centaines de milliers de réfugiés centrafricains abrités dans les camps ou accueillis chez l’habitant en terre camerounaise, accroissent de manière sensible, la pression sur les ressources naturelles disponibles dans leur environnement immédiat.

En termes socio sécuritaires, les incursions prédatrices de bandes renégates venant de l’autre côté de la frontière, déstabilisent nos populations riveraines, réduisant à portion congrue leurs moyens de subsistance.

Par ailleurs, le ralentissement de l’activité sur le corridor routier Douala-Bangui, grève de manière substantielle les recettes de notre budget public. Donc, autant d’inconvénients et de manques à gagner que ne saurait compenser aucune situation d’instabilité, autant d’affinités et de sensibilités que le soldat camerounais a pour mission de rétablir, protéger et consolider.

Le tout, sans compter qu’en considération de la multiplicité des référents identitaires qui nous sont communs, la nation camerounaise ne saurait rester impassible, devant les malheurs qui affligent sa voisine centrafricaine.

Aussi, dans ces ambiances de tensions généralisées et d’incertitudes permanentes, garder son sang-froid, assurer la sécurité même de ses agresseurs, et venir en aide à tous, relève d’une abnégation et d’un dévouement hors du commun. Une attitude exceptionnelle de tact, d’altruisme et de professionnalisme qui vaut à notre pays d’être écouté sur la scène internationale.

Pouvait-il seulement en être autrement, de la part d’un pays qui se veut le chantre de la co-sécurité, gage de co-développement et de coprospérité dans la sous-région Afrique centrale.

Et comme le disait Antoine Rivarol, une Nation n’a pas d’intérêt contraire à son bonheur. Assurément, le bonheur du Cameroun réside dans celui de ses voisins » a écrit le Journal.

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