Noso: au moins 19 soldats camerounais tués, 15 autres blessés mortellement

La rédaction de INFOScameroon a appris ce samedi, que plusieurs soldats de l’armée camerounaise ont été frappé par des groupes sécessionnistes le jeudi et le vendredi dernier.

L’information a été révélée par des sources ambazoniennes dans un communiqué qui fait le bilan des attaques menées cette semaines par les sécessionnistes dans le No-So.

Selon Amba Breaking News, la plateforme de propagande des sécessionnistes, les attaques aui ont eu lieu à Kumbo, Ngoketunjia, Mamfe et Ndop ont coûté la vie à 19 soldats et blessé gravement 15 autres.

« Les attaques ont fait au moins 19 soldats camerounais tués et 15 autres mortellement blessés par les hommes des généraux Mad Dog, Viper et d’autres hauts dirigeants d’Ambazonia qui ont frappé des unités de l’armée…Le bilan, c’est au moins 19 soldats camerounais tués et 15 autres mortellement blessés à presque mort le jeudi sanglant 15/12/2022 et tôt le vendredi 16/12/2022 à Kumbo, Ngoketunjia, Mamfe et Ndop donnant à Paul Biya et à ses militaires mal entraînés, un ticket pour l’enfer, puisque leur dictateur refuse d’enlever ses soldats du territoire du sud du Cameroun », a été écrit sur la plateforme.

« Les dirigeants d’Ambazonia s’unissent enfin en un seul peuple et une seule nation sous Ambazonia alors que la guerre civile au Cameroun atteint un tournant avec une escalade rapide du conflit. En un peu plus de 6 ans, la guerre dans le sud du Cameroun, l’Ambazonie, est passée brusquement d’une bataille d’artillerie exténuante et largement statique qui devrait durer plusieurs années, à un conflit à plusieurs niveaux qui s’intensifie rapidement et qui a défié les stratégies de la république du Cameroun et La France en tant que dirigeants d’Ambazonia se regroupent dans une unité totale qui faisait défaut dans le passé pour affronter Paul Biya à Washington DC. Les combattants d’Ambazonie ont lancé jeudi des frappes massives sur les infrastructures militaires de la République du Cameroun dans une douzaine de cibles militaires camerounaises françaises loin des lignes de front ont choqué et outré Paul Biya dont l’option militaire n’a pas réussi à résoudre à la fois la crise anglophone et la guerre, et à la place faciliter avec plus de force une victoire d’Ambazonie », lit-on également sur le blog.

Aucune information de l’armée camerounaise ne fait le point sur ces attaques et ces morts de soldats.