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Mvomekaa: voici les membres du sérial autorisés à s’installer près du Palais présidentiel de Biya

A Mvomekaa, niche la résidence privée de Paul Biya, considéré comme le second palais présidentiel de l’homme fort du régime.

Dans la localité, ne s’installe pas qui veut, mais la personne que le chef de l’Etat a bien voulu voir à côté de lui.

Un article publié par Jeune Afrique permet de savoir les personnalité du régime qui ont des résidences à côté de celle de Biya à Mvomékaa.

« D’un côté, les appartements où résident l’aide de camp, le directeur du cabinet civil, le chef de protocole, le maître d’hôtel. De l’autre, les villas de la famille, dont celles de sa sœur et de sa mère, aujourd’hui disparue. De nos jours, Mvomekaa appartient presque exclusivement au clan Biya. Mais personne d’autre que le couple présidentiel ne loge dans l’enceinte de ce palais nimbé de mystère », écrit Jeune Afrique dans son article.

En dehors des personnes autorisées à s’installer, il y a cette catégorie de personnes qui sont autorisées à venir rencontrer le président.

« À chaque séjour, c’est un incessant ballet de cylindrées en provenance de Yaoundé qui démarre. Médecins, conseillers et secrétaires généraux sont régulièrement convoqués, dossiers sous le bras. Biya consulte, tient des réunions de crise. Selon l’un de ses proches, ces retraites lui permettent de se concentrer, loin du harcèlement des courtisans et autres demandeurs de faveurs », ajoute notre confrère.

Visite guidée…

C’est une large route au cœur de la forêt équatoriale camerounaise. Marquage au sol soigné, tracé parfait, nids de poule inexistants : elle a fière allure. Première grande réalisation du président Paul Biya peu de temps après son arrivée au pouvoir, en 1982, elle relie Yaoundé, la capitale, Sangmélima, l’une des villes de son enfance, et Mvomeka’a, son village natal.

À l’entrée de la ville, un poste de contrôle barre la route. Là bas trois ou quatre soldats en faction regardent et contrôlent les pièces d’identités des passants.

le domaine présidentiel ne s’étend pas qu’à l’immeuble qu’occupe Biya. Tous les terrains avoisinants ont été acheté afin d’installer des proches de la famille, en prenant soin de séparer le privé du professionnel et en bannissant tout luxe ostentatoire. D’un côté, les appartements où résident l’aide de camp, le directeur du cabinet civil, le chef de protocole, le maître d’hôtel. De l’autre, les villas de la famille, dont celles de sa sœur et de sa mère, aujourd’hui disparue.

De nos jours, Mvomeka’a appartient presque exclusivement au clan Biya. Mais personne d’autre que le couple présidentiel ne loge dans l’enceinte de ce palais nimbé de mystère. Juché sur les hauteurs du village, il évoque autant une oasis romantique pour ce vieux président féru de musique classique qu’un camp retranché.

Pas moins de 260 personnes sont employées par sa petite entreprise, la Ferme moderne du Sud, où sont élevés moutons, porcs, ânes et poulets. «Difficile de trouver ces poulets sur le marché quand Biya est en ville, déplore pourtant Mojaz. La centaine de collaborateurs qui accompagne le président est prioritaire et les pénuries sont fréquentes?»

Côté plantations, 90 ouvriers agricoles produisent palmiers à huile, poivre blanc, hévéa et ananas sur 150 hectares. D’ailleurs Biya a créé une unité de transformation dirigée par un Italien venu des Plantations du Haut Penja (PHP). Le président a un faible pour la culture d’hévéa, nous raconte Hector, un employé de la plantation.

Dans son premier champ, il en avait planté 60 ha, qui lui ont permis d’engranger 22 millions de FCFA (33500 euros) lors la première récolte. Satisfait, il a remplacé le poivre par de nouveaux hévéas, auxquels il consacre désormais 40 ha de plus. C’est aussi sous son impulsion que s’est installée une plantation agro-industrielle d’hévéa, en 2012.

Prévue sur 35000 ha, elle en ouvre pour l’instant 15000 et emploie quelque 4000 personnes. Ce projet est toutefois surveillé par l’ONG Greenpeace, qui craint de le voir empiéter sur la toute proche réserve du Dja, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le regain d’activité a néanmoins entraîné une augmentation de la population de l’arrondissement : celle-ci est passée de 31000 âmes en 2005 à 66000 aujourd’hui.

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