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Mobile du crime : Me Claude Assira ‘frappe’ (encore) Amougou Belinga

Les langues se délient plusieurs mois après l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Alors que les avocats d’Amougou Belinga attendent avec impatience le 27 avril 2023 pour être situés sur le sort de leur client qui souhaite obtenir une libération sous caution, l’avocat Me Claude Assira a offert à RFI une interview très peu favorable à l’homme d’affaires Amougou Belinga.

A la question du journaliste, « Beaucoup disent que le mobile du crime c’est de faire taire un journaliste qui savait beaucoup de choses. Est-ce que vous pensez que c’est le seul mobile ? » l’avocat a été clair. La dernière émission de Martinez Zogo constitue à elle seule un mobile suffisant pour faire du mal à l’animateur de l’émission « Embouteillages »

« Personnellement, je n’ai pas suffisamment d’éléments dans ce dossier pour penser autre chose. Je pense que toute la trame de cette histoire, y compris sa dernière émission, il annonce des révélations qu’il ferait ultérieurement, peut donner à croire que c’était ça le mobile principal », a-t-il déclaré. Pour rappel, dans cette dernière émission en question, le journaliste d’Amplitude FM promettait faire des révélations sur des cas de détournement de deniers publics auxquels seraient liés Jean-Pierre Amougou Belinga et certaines hautes personnalités de la présidence de la République du Cameroun.

Me Claude Assira, n’est pas à sa première déclaration désavantageuse pour Amougou Belinga. Sur les plateaux de Vision 4, il avait rappelé aux soutiens de l’homme d’affaires qui décriaient une instrumentalisation de la justice que le patron du groupe l’Anecdote s’était déjà servi de cette même justice pour régler ses comptes.

Dans son entretien sur RFI Me Claude Assira s’interroge sur les relations inexplicables entre le patron de la DGRE Maxime Eko Eko et l’homme d’affaire Amougou Belinga.

« C’est eux même qui révèlent qu’ils ont coutume de se rencontrer le soir tombé pour échanger sur des questions en rapport avec la sécurité dans l’Est du Cameroun. C’est quand même une explication relativement surprenante s’agissant de quelqu’un qui est un particulier, un privé et une personne qui assume les fonctions de la sécurité d’Etat », a-t-il déclaré avant de préciser qu’il revient à la justice d’investiguer pour savoir s’il y a un lien entre cette collaboration et l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.

« En quoi ces liens peuvent éventuellement être mis en œuvre pour expliquer cet homicide, c’est l’instruction qui permettra de le comprendre », a-t-il laissé entendre. Me Assira est persuader que le processus judiciaire ira à son terme mais se pose des question sur le résultat final.

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