mauvaise nouvelle pour les Français, ces « gangs de voleurs » menacent le 1er mai

Le printemps est bien parmi nous depuis déjà quelques semaines. Il se fait ressentir par le retour du soleil et des températures douces, par l’apparition de nouvelles feuilles et de nouveaux bourgeons sur les plantations de nos jardins, par le réveil de nombreux insectes après leur hibernation, mais aussi, par l’approche de la fête du 1ᵉʳ mai et de son muguet symbolique.

Le 1ᵉʳ mai approchant à grands pas, les fleuristes et Français en général sont en pleine cueillette et préparation du muguet pour le vendre ou l’offrir à des proches. Alors si la vente de cette fleur à clochettes blanches sur la voie publique est très réglementée en France, elle fait face aujourd’hui à une nouvelle menace : les « gangs de voleurs ».

Le muguet, symbole du 1ᵉʳ mai en France

Le muguet est une fleur prenant la forme de clochettes blanches très odorantes. Elle incarne le renouveau et la fraîcheur du printemps et pousse, en général, dans les forêts à la fin du mois d’avril. Elle représente aussi bien plus qu’une fleur pour les Français. En effet, le muguet est ancré dans les traditions depuis le Moyen Âge et est un porte-bonheur associé à l’arrivée du printemps.  La tradition est d’offrir un brin de muguet à ses proches le 1ᵉʳ mai, jour de la fête du travail en France, pour célébrer les droits des travailleurs et pour leur souhaiter une bonne santé et du bonheur. Le muguet est donc un symbole représentant à la fois le printemps, le bonheur, et la solidarité ouvrière.

La cueillette et la vente du muguet le 1ᵉʳ mai, quant à elles, sont régies par de nombreuses lois qui doivent être appliquées à la lettre. En effet, le 1ᵉʳ mai est le seul jour de l’année où il est autorisé, en France, de vendre quelque chose sur la voie publique, sans autorisation préalable. Cependant, de nombreuses conditions et règles sont à respecter pour ne pas s’exposer à des sanctions.

La menace des « gangs de voleurs » pour le muguet du 1ᵉʳ mai

La popularité et la valeur symbolique du muguet entraînent aujourd’hui une nouvelle menace pour les fleuristes cultivant cette fleur : les « gangs de voleurs ». Cette menace croissante est composée de groupes organisés, qui ciblent soit les zones boisées où pousse du muguet, soit les plantations officielles destinées à faire pousser cette fleur en grande quantité pour de la revente en magasin.

Ces groupes reviennent chaque année avec de nouvelles techniques plus ou moins sophistiquées pour s’infiltrer de nuit dans les plantations et voler tous les plans de muguet. Parfois, ils se rendent également dans les endroits les plus reculés de certaines forêts, où poussent des plans de muguet en abondance. Certains vendeurs et cultivateurs de muguet ont même été victimes de vols à main armée pour se faire dérober toute leur récolte.

Quelles conséquences et quelles mesures de sécurité mettre en place pour répondre à cette menace ?

Ces vols ont de nombreuses répercussions pour les vendeurs de muguet du 1ᵉʳ mai, qui perdent toutes leurs récoltes à quelques jours de la date attendue. Face à cette menace, les autorités ont mis en place certaines mesures comme le déploiement de patrouilles de police dans les zones concernées, l’encouragement à signaler tout comportement suspect, ou encore, la recommandation d’installer des systèmes de sécurité autour des plantations, comme des systèmes d’éclairage ou de surveillance.

Un appel à la solidarité et à la responsabilité collective a également été passé à la population Française afin de préserver la tradition du muguet, d’assurer la sécurité de ses plantations et des agriculteurs et de conserver la possibilité de vendre des plans de muguet dans la rue le 1ᵉʳ mai, de façon individuelle.