Madame Monsieur : Voici enfin comment une actrice de la série expose les agissements de Mitoumba
• Ebenezer Kepombia doit être aux anges
• Doly Dorcas l’a couvert de mots doux
• Le producteur est un « vrai leader »
Doly Dorcas se présente comme une personnalité publique. C’est une actrice et scénariste camerounaise qui a travaillé avec le producteur Ebenezer Kepombia Mitoumba. A ceux et celles qui critiquent Ebenezer Kepombia, Doly Dorcas dit qu’ils ou elles se trompent complètement sur son compte.
L’actrice a publié jeudi le 18 août 2022 un message sur les réseaux sociaux. Dans celui-ci, elle parle du producteur Ebenezer Kepombia Mitoumba qu’elle définit comme une personne de bon cœur.
Mr Mitoumba Ebenezer Kepombia est un réalisateur producteur qui a fait ses preuves, près de 20 ans si je n’en abuse à apporter au public africain le fruit de son amour pour le 7ème art à travers des œuvres qui consolident nos rapports, nous éduquent, nous divertit en tant qu’Africain en illustrant de son mieux nos réalités qu’il relate au quotidien de par ses œuvres cinématographiques.
Je vais parler de mon expérience personnelle avec la maison de production Chamberny Entertainment avec à sa tête ce monsieur. J’ai d’abord travaillé sur le projet HABIBA et aujourd’hui « Madame Monsieur » dont la saison 3 fait objet de plusieurs polémiques.
C’est un réalisateur qui laisse la possibilité à tout jeune talentueux inspiré de s’exprimer, de sortir ce qu’il a dans le ventre et être fier de montrer au monde entier qu’il y a des génies, des talentueux dans son pays.
Je vais prendre exemple du rôle Pulchérie que j’incarne dans cette série, vous êtes nombreux à me réclamer mais je vais vous dire que depuis la saison 1, au moment de mes scènes j’ai toujours proposé un dialogue différent de ce qui est écrit et il a toujours ajouté du sel à mes propositions du moins tant que ceci va dans le sens du scénario pour vous servir la Pulchérie que vous aimez tant.
Il est lui-même scénariste, mais aujourd’hui s’il donne la possibilité à certains jeunes de s’exprimer, c’est ça un vrai leader, accompagner les plus jeunes, mais une fois qu’on sort la tête de l’eau, on commence à écrire le long français chaque jour, comme on dit au quartier « tu sors le chien du trou il te mord ».
Il est une légende, même dans 100 ans lorsqu’on parlera de cinéma en Afrique francophone on parlera de ce monsieur Ebenezer Kepombia, tracez votre chemin sans cracher sur la main qu’on vous a un jour tendue, mais est-ce que c’est facile ? Quand on a goûté une pincée de pouvoir on va laisser ?
On veut être aussi… mais sachez que le chemin est encore très long. Il ne suffit pas de bien parler français, il y a le physique, le charisme et la posture qui compte énormément, que celui qui peut comprendre comprends.
Toutes les œuvres ne sont pas destinées à marcher, si nous n’échouons pas nous n’avançons pas, échouer c’est connaître ses véritables limites et faire mieux prochainement, mais un peuple qui dans la façon de s’exprimer montre qu’il n’attend que la moindre faille pour jeter son artiste à la vindicte populaire en mondovision. La critique est bien lorsqu’elle est constructive pas dans le but de déstabiliser, semer la zizanie et la haine entre les gens.
