à la uneInternationalSociété

Love crisis, cette pièce de théâtre qui s’invite au restaurant pour la Saint-Valentin à Cannes

Du samedi 12 au lundi 14 février, la compagnie La Paloma investit le restaurant Gusti Italiani et la plage du Martinez pour un spectacle « pied de nez » à la Saint-Valentin. À réserver!

 

Des couples qui se croisent et se décroisent, à l’heure du déjeuner ou du dîner. La cuisine des sentiments s’invite au restaurant pour la Saint- Valentin!

De l’entrée au dessert, à l’initiative de la Direction des affaires culturelles de Cannes, la Compagnie La Paloma s’invite à la table des amoureux, pour mettre son grain de sel (et de poivre) dans le rituel. Love Crisis, ou quatre comédiens (Rachel Ceysson, Marion Duquenne, Fabien Grenon, Marion Duquenne, et Yann Lheureux) qui se fondent parmi la clientèle, pour évoquer les rapports hommes-femmes à leur sauce.

Coups de cœur et d’éclats, mais pas de coups de fourchette ni de bris d’assiettes. Un spectacle insolite qui se déguste en mangeant, que le metteur en scène Thomas Fourneau (ça ne s’invente pas!) évoque par le menu. Histoire de donner l’eau à la bouche, à l’heure des embrassades.

Évoquer les couples en crise en pleine Saint-Valentin, fallait oser?

(rires) En fait oui! Ça part d’une commande passée à la Compagnie il y a deux ans, pour le théâtre de la Joliette à Marseille, qui dispose d’un restaurant. La date programmée était le 14 février, alors on s’est dit: quitte à jouer à la Saint-Valentin, on va travailler sur les séparations et rendez-vous manqués. Dès le départ, c’est un drôle de pied de nez!

Vous parlez « des histoires d’amour qui commencent terriblement bien et finissent magnifiquement mal » ?

Oui, les débuts d’une histoire peuvent être à la fois terribles et drôles, touchants et maladroits.

Vous vous êtes inspirés de La Ronde d’Arthur Schnitzler, une pièce censurée à son époque, qui parle aussi de ****. Love crisis, sulfureuse?

Pas tant. L’idée de La ronde, c’est plutôt ce passage de témoin constant entre les personnages. Ils naviguent à l’intérieur du restaurant, se croisent, se quittent. Il est question d’amour, mais ce n’est pas sulfureux, plutôt à la fois triste et joyeux.

À travers quels personnages?

Les deux actrices et les deux acteurs en incarnent plusieurs: un homme très maladroit qui ne sort jamais et accepte un premier rendez-vous, un couple qui se sépare en chantant… On s’est aussi inspirés de quelques scènes culte du cinéma, Romy Schneider dans César et Rosalie, Cassavetes dans Minnie et Moskowitz… pour composer toute cette galerie de personnages qui se courent après.

Le restaurant, une scène pour le moins insolite?

Il y a une interaction de fait avec le public, car ça se passe vraiment au milieu de la salle. Il n’y a pas vraiment de scénographie, on s’adapte à l’espace, de table en table, avec l’idée d’apporter de l’inattendu.

L’effet sur les clients?

Jouer dans un restaurant, c’est assez drôle, il y a un effet de surprise immédiat. Le spectacle est plutôt bien reçu, car il fait aussi appel à la mémoire collective.

 

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp