L’Ouzbékistan songerait à acquérir 24 chasseurs-bombardiers Rafale


Ancienne république de l’Union soviétique, l’Ouzbékistan n’est a priori pas le premier pays qui vient à l’esprit quand il s’agit d’évoquer les ventes portentielles de chasseurs-bombardiers Rafale. D’autant plus que Tachkent est proche de Moscou, de Pékin ou encore d’Ankara et que les commandes passées par ses forces armées auprès de la Base industrielle et technologique de défense [BITD] française sont presque anecdotiques [40 millions d’euros par an, en moyenne, sur la période 2013-22].

Aussi, quand le président Macron s’y rendit, au début de ce mois [une première depuis la visite qu’y fit François Mitterrand, en 1994, ndlr], il ne devait être question que d’énergie, de ressources minières et d’échanges commerciaux. Or, comme l’a rapporté Intelligence Online [IOL], la semaine passée, l’Ouzbékistan fit part de son intérêt pour le Rafale… Ce que La Tribune a confirmé, le 26 novembre.

Actuellement, la force aérienne ouzbèke aligne 38 MiG-29 « Fulcrum », 25 Su-27 « Flanker » et une vingtaine de Su-25 « Frogfoot ». En théorie du moins… car rien ne dit que ces appareils sont tous bons pour le service. En outre, depuis l’implosion de l’Union soviétique, elle n’a reçu aucun avion de combat neuf. D’où cet intérêt pour le Rafale, ce qui a de quoi surprendre.

Selon La Tribune, Tachkent voudrait se procurer 24 exemplaires [20 monoplaces et 4 biplaces, au standard F4] du chasseur-bombardier produit par Dassault Aviation. A priori, les chances d’un nouveau contrat pour l’industriel français seraient « très sérieuses » même si la force aérienne ouzbèke pourrait jeter son dévolu sur le F/A-50 « Golden Eagle » sud-coréen.

Un autre pays appartenant à la « sphère d’influence » russe en pincerait aussi pour le Rafale. Du moins, c’est ce qui a été rapporté après la visite faite par M. Macron à Astana avant de se rendre en Ouzbékistan. Seulement, une éventuelle commande passée par le Kazakhstan paraît hautement improbable.

Certes, auprès de Kassym-Jomart Tokaïev, son homologue kazakh, le locataire de l’Élysée a salué le « refus » du Kazakhstan d’emprunter la « route de la vassalisation derrière quelques puissances […] dans un monde où les grandes puissances voudraient devenir hégémoniques et où les puissances régionales deviennent imprévisibles ».

Mais c’est oublier que ce pays est l’un des fondateurs, avec la Russie, de l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC], qui prévoit une clause de défense collective entre ses membres. En outre, il a déjà amorcé la modernisation de son aviation de combat avec l’achat de Su-30 de conception russe.





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