Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a lancé un appel pressant au Mali pour annuler sans délai la suspension des activités des partis politiques. Cette requête intervient dans un contexte de transition politique tendu, alors que le débat fait rage sur la fin de la Transition.
La suspension des activités politiques, annoncée par décret, a suscité de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale. « Nous sommes profondément préoccupés par le décret suspendant les activités des partis politiques et autres associations civiques. Il doit être immédiatement abrogé », a déclaré le Haut-Commissariat sur le réseau social X.
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Cette mesure survient alors que les autorités maliennes ont proposé un calendrier de transition de 24 mois, débutant le 26 mars 2022, pour organiser une élection présidentielle et ainsi céder le pouvoir aux civils. Une déclaration conjointe de partis politiques et d’acteurs associatifs, datée du 31 mars, a acté la fin de la Transition, conformément à un décret présidentiel de juin 2022, appelant au retour à l’ordre constitutionnel.
Ce décret, fruit de négociations intenses avec la CEDEAO, fixait la durée de la Transition à 24 mois, avec pour objectif une élection présidentielle consensuelle. Toutefois, des voix au sein de la scène politique malienne plaident en faveur d’une transition civile plus inclusive pour assurer la stabilité et la légitimité du processus démocratique.
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