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Libération : ça sent bon pour Alain Fogue et Bibou Nissack, Kamto en liesse

Le procès des prisonniers politiques du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le parti dirigé par l’opposant national, ancien membre du gouvernement de Paul Biya, Maurice Kamto espère pouvoir compter sur tous ses hommes forts pour la grande élection présidentielle qui s’annonce pour 2025. Il y a par exemple Alain Fogue, Olivier Bibou Nissack et Cie.

Dans la matinée du jeudi le 20 octobre 2022, le lanceur d’alerte camerounais Boris Bertolt a indiqué que l’homme politique « Maurice Kamto est de nouveau attendu au tribunal ce matin pour la défense des prisonniers politiques ».

En réalité, souligne-t-il, « les prisonniers politiques du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont audience à la Cour d’appel ce jeudi à Yaoundé. Les débats pourraient être abordés dans le fond. La présence de Maurice Kamto, président national du MRC est annoncée ».

Quelques instants après ce post, un autre acteur de la société civile est sorti. Il s’agit de l’avocat et membre de Société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane. L’homme de droit demande qu’on libère les personnes retenues.

Le procès politique de la honte

Libérez le professeur Alain Fogue et ses camarades.

Le procès des militants du MRC en cours à la Cour d’appel de Yaoundé, du fait de l’exercice de leurs activités politiques, est une honte, une humiliation pour le Cameroun.

Le Cameroun est le seul pays africain où on tient encore ce type des procès.

On se croirait dans les années 60-70.

A ces juges sans indépendance qui vont connaître de cette affaire, c’est une humiliation, d’accepter de juger et de condamner des hommes ayant exercé leurs libertés d’opinion parce que des instructions de leurs condamnations ont été données par leurs adversaires politiques au pouvoir.

Pourriez-vous, enfin avoir un sursaut d’orgueil de l’héroïne de la justice madame Danièle Darlarlan, la présidente de la Cour constitutionnelle de Centrafrique qui a dit non aux instructions présidentielles de modification de la Constitution ?

C’est une nouvelle pression publique dont doit être fier Maurice Kamto qui a trop attendu la libération de ses collaborateurs. Le dénouement semble être proche et toutes les sources s’accordent à dire que Alain Fogue et olivier Bibou Nissack finiront par être remis en liberté.

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