L’humiliation est historique : Maurice Kamto oublié par Paul Biya

En ce moment historique où le Cameroun célèbre le 15e anniversaire de la rétrocession de la presqu’île de Bakassi, un événement majeur qui a redéfini la géopolitique nationale, il est essentiel de rappeler l’importance de ne jamais tordre le cou à la vérité. La cérémonie de commémoration, qui se déroule actuellement au Hilton Hôtel à Yaoundé et est diffusée en direct sur CRTV News, rassemble d’éminents acteurs et personnalités. Cependant, la présence d’un témoin-clé de cette victoire historique semble avoir été négligée : le Professeur Maurice Kamto.

La célébration de la rétrocession de la presqu’île de Bakassi est une occasion de se souvenir des efforts collectifs et des sacrifices consentis pour préserver l’intégrité territoriale du Cameroun. Cependant, en omettant d’accorder la parole au Professeur Maurice Kamto, qui a joué un rôle significatif dans cette affaire, il est possible que la narration de cette victoire historique ne soit pas complète.

La présence du Professeur Kamto, un éminent juriste et intellectuel international, ajouterait une profondeur et une authenticité supplémentaires aux discussions en cours. Son expertise en droit international et son engagement dans la défense des intérêts nationaux font de lui un témoin précieux de l’événement. Bien que désormais considéré comme un opposant politique, il ne devrait pas être exclu de cette célébration pour ce qu’il représente : un acteur majeur de l’histoire du Cameroun.

Lorsque nous avons encore la chance d’avoir un témoin vivant d’un événement d’une telle importance, il est crucial de reconnaître et de valoriser sa contribution. Le Professeur Kamto, tout comme le Président de la République S.E Paul Biya, possède une autorité et une connaissance inestimables de l’affaire Bakassi. Leurs perspectives complémentaires pourraient aider à former une image complète de cet événement historique.

Dans un esprit d’unité nationale, il serait bénéfique d’inviter le Professeur Kamto à partager ses réflexions et ses souvenirs sur la rétrocession de Bakassi. Un ouvrage détaillé rédigé par lui pourrait offrir une analyse approfondie de l’affaire, préservant ainsi la vérité pour les générations futures. Cela ne devrait pas être perçu comme une question de politique, mais plutôt comme un devoir envers l’histoire et la vérité.

Alors que le Cameroun célèbre ce moment mémorable, rappelons-nous que la vérité ne devrait jamais être déformée ou négligée, peu importe les circonstances. Les témoignages des acteurs clés doivent être entendus et préservés, afin que la postérité puisse avoir une compréhension juste et complète des événements qui ont façonné notre nation.