Depuis 2014, le Cameroun figure régulièrement sur la liste des pires geôliers de journalistes au monde, selon les rapports du Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Le rapport annuel 2022 du CPJ place le Cameroun au troisième rang des pays où l’on emprisonne le plus de journalistes en Afrique, derrière l’Érythrée et l’Égypte.
Selon le CPJ, fin 2022, cinq journalistes étaient incarcérés au Cameroun. Il s’agissait notamment d’Ahmadou Vamulke, ancien directeur général de la Radio Télévision camerounaise (CRTV) ; Mancho Bibixy de la radio Abakwa FM ; Kingsley Njoka (journaliste indépendant) ; Thomas Awah Junior (journaliste indépendant) ; et Tsi Conrad (journaliste indépendant).
Le CPJ a noté que ces journalistes étaient arbitrairement détenus au sein d’un système judiciaire opaque, qui utilisait parfois des tribunaux militaires pour poursuivre des journalistes civils, en violation du droit international.
Tragiquement, au moins cinq journalistes auraient perdu la vie sous le régime du président Paul Biya. Ils sont morts soit pendant leur détention par le gouvernement, soit à cause de la négligence du gouvernement dans la résolution des problèmes affectant l’État.
1. Bibi Ngota
Rédacteur en chef du journal Cameroun Express, Bibi Ngota est décédé en avril 2010 alors qu’il était en détention par le gouvernement, devenant ainsi le premier journaliste à mourir dans de telles circonstances.
La Fédération des journalistes africains a attribué sa mort au manque de soins médicaux adéquats pendant sa détention à la prison à sécurité maximale de Kondengui.
2. Samuel Wazizi
Arrêté en août 2019, le journaliste Samuel Wazizi, journaliste local à Buea, faisait face à de fausses accusations liées au terrorisme. Tragiquement, il est mort en détention et sa famille, ses amis et ses collègues n’ont jamais vu son cadavre. Les appels lancés au gouvernement pour qu’il fournisse des réponses sur la mort de Wazizi sont restés sans réponse.
3. Martinez Zogo
La mort de Martinez Zogo, défunt rédacteur en chef d’Amplitude FM, en janvier de cette année, a été un événement tragique qui a ébranlé le paysage médiatique camerounais.
4. Becky Jemé
Une journaliste, Becky Jeme, est décédée dans l’exercice de ses fonctions. L’ancien délégué divisionnaire de la communication de la division Momo dans la région agitée du Nord-Ouest a été tué lors d’une attaque séparatiste contre un convoi administratif à Njikwa en 2021.
5. Anye Ndé Nsoh
Le journaliste basé à Bamenda a été pris pour cible et tué par des combattants séparatistes armés d’Ambazonia à Bamenda le 7 mai 2023. Les appels à une enquête indépendante pour traduire les auteurs en justice sont restés lettre morte.
En plus de ces morts tragiques, de nombreux autres journalistes ont été arrêtés arbitrairement et menacés pour leurs reportages, souvent en lien avec la crise anglophone en cours.
Des journalistes tels que Mimi Mefo Takambou, Wawa Jackson, Atia Tilarius et Nfor Hansen Nchanji ont tous subi les effets dissuasifs des reportages sur des questions critiques au Cameroun sous le régime du président Biya.
La détérioration de la situation de la liberté de la presse au Cameroun suscite de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité et à la liberté des journalistes dans le pays, soulignant la nécessité d’une attention et d’une intervention internationales urgentes.
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