Alice vient me consulter parce qu’elle a pris 6 kilos depuis la naissance de ses enfants. Elle pèse aujourd’hui 67 kilos pour 1,66 m. Elle se sent à l’étroit dans ses pantalons et se dit complexée face à son mari, longiligne et sportif. Alice contrôle ce qu’elle mange, en vain : « Je finis toujours par craquer pour du sucré, du fromage, les nuggets de mes fils. » Je lui propose de me raconter sa journée type.
« 7 heures, douche, petit déjeuner des enfants devant la télé, tout le monde en voiture, je pose vite les enfants à l’école, j’arrive au bureau, j’enchaîne réunions, prospections, comptes-rendus. Déjeuner devant mon ordi, je fais les courses en ligne, je les récupère au drive, je rentre tard, je fais manger les enfants, je les couche vite, je prépare ce que j’ai sous la main à dîner et je m’effondre devant la télé. »
La journée est racontée d’un trait. Je lui fais remarquer qu’elle est comme « en apnée ». Elle me dit : « C’est exactement ça. Je n’arrive pas à reprendre mon souffle. » Silence. Pour la première fois depuis le début de la consultation, Alice marque une pause.
Les larmes aux yeux, elle m’avoue : « Je suis débordée, je prends très peu soin de moi. Nouvelle pause. « Je voudrais faire un rééquilibrage alimentaire, mais je me demande si je vais être capable de suivre vos recommandations, il n’y a plus de place dans ma to-do list. »
Alice vient de comprendre qu’elle est arrivée avec une demande irréalisable dans le contexte d’hyperactivité qui est le sien. Je lui fais remarquer qu’elle n’est pas en surpoids : son IMC (indice de masse corporelle) est de 24, ce qui est dans la norme. Elle n’a par ailleurs aucun problème de santé.
Maigrir n’a donc rien d’une urgence vitale. J’ajoute que je comprends néanmoins sa demande de perte de poids, qui lui permettrait de se sentir mieux dans son corps. Nous allons essayer d’y répondre. Mais pas maintenant.
Je lui propose qu’on commence par la laisser respirer. Au sens propre comme au figuré. Nous faisons ensemble un « body scan », inspiré de la sophrologie, exercice de détente et de respiration profonde de toutes les parties du corps. « Ça m’a fait un bien fou » soupire Alice. Je la sensibilise au fait que l’exercice n’a duré que 4 minutes, faciles à caler avant un rendez-vous de boulot ou pendant le dîner des enfants. Elle pourra même les faire participer à l’exercice !
Je prends un moment pour lui expliquer les liens entre stress et alimentation, et le rôle de certaines hormones. En cas de stress ponctuel, on sécrète de l’adrénaline et du cortisol. Pour fonctionner, ces hormones ont besoin de carburant : on déstocke du gras. Mais en cas de stress chronique, l’organisme fait des réserves pour être prêt à répondre à la demande récurrente de ces hormones. L’effet s’inverse : le corps stocke par précaution. Faire baisser la tension par une activité de détente régulière, c’est donc agir, aussi, sur la perte de poids.
À la troisième consultation, Alice a le sourire, elle a arrêté de se prendre la tête sur ce qu’elle mange, fait des exercices de respiration, prend le temps de lire une histoire aux enfants et va marcher tous les midis dans un parc. Elle se surprend à avoir moins d’envies de grignoter. Elle a perdu 2 kilos. Voilà. On va pouvoir commencer à parler, en douceur, de rééquilibrage alimentaire…
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