L’étudiante tchadienne Oualoumi Daipah, représentante du mouvement MUTA, arrêtée au Cameroun

Oualoumi Daipah, étudiante tchadienne inscrite en Master 1 en Droit des affaires à l’université Yaoundé 2 SOA, a été interpellée par les autorités camerounaises le mardi 16 avril 2024, selon des sources concordantes.

Connue pour son engagement en tant que représentante du mouvement MUTA et pour son activisme sur les réseaux sociaux, Oualoumi Daipah exprime régulièrement des opinions franches sur des sujets d’intérêt public. Cependant, les motifs précis de son arrestation demeurent flous pour le moment.

Certains évoquent des accusations de « trouble à l’ordre public » liées à ses publications en ligne, tandis que d’autres parlent d’accusations de « diffamation » et « d’injures » envers les autorités tchadiennes. Cette situation a suscité de vives réactions au sein de la communauté tchadienne au Cameroun, en particulier parmi les étudiants.

Des voix se sont élevées pour dénoncer cette arrestation, soulignant qu’elle constitue une atteinte à la liberté d’expression. La mobilisation s’est intensifiée pour demander des explications claires sur les raisons de cette interpellation et pour appeler au respect des droits fondamentaux, y compris la liberté de parole et d’opinion.

Dans un contexte où la liberté d’expression est un pilier essentiel de la démocratie, cette arrestation soulève des préoccupations quant au respect des droits civils et individuels au Cameroun. Les défenseurs des droits de l’homme et les militants pour la liberté d’expression suivent de près cette affaire, appelant les autorités à agir en conformité avec les principes démocratiques et les normes internationales des droits de l’homme.