Dans un communiqué assez contradictoire, la JDL souligne le besoin de continuer à investir dans le nucléaire. Les risques existants seraient «un moindre mal par rapport aux énergies fossiles».
Au contraire des députées Corinne Cahen et Barbara Agostino, toutes deux issues des rangs du DP, l’aile jeunes du Parti libéral (JDL) ne voit pas d’un œil aussi critique le soutien apporté par le Premier ministre, Luc Frieden (CSV), à l’énergie nucléaire.
Mieux, la JDL appuie pleinement cette sortie, en soulignant que «le gouvernement doit repenser sa position sur l’énergie nucléaire». «La lutte contre le changement climatique sera difficile à gagner sans l’énergie nucléaire», souligne encore un communiqué diffusé hier.
Dans cet ordre d’idées, les jeunes libéraux fustigent «l’indignation» qui a éclaté dans la foulée de l’annonce du Premier ministre qui s’est dit «ouvert à la technologie» et a précisé ne pas vouloir «imposer une idéologie» aux pays voulant miser sur l’énergie nucléaire. Luc Frieden se verrait aussi à tort reprocher de ne pas se «soucier de la sécurité de la population».
Il est toutefois interpellant de constater que la JDL admet bien que «les réacteurs de nouvelle génération ne vont pas pouvoir complètement résoudre les problèmes liés à l’énergie nucléaire». Sont mis en avant la gestion des déchets radioactifs, le risque toujours existant d’un risque de fusion de cœur et l’absence de tout avantage financier en misant sur les réacteurs de nouvelle génération.
La contradiction se poursuit avec l’appel à continuer à «investir massivement» dans l’énergie éolienne et solaire, «afin de lutter contre le changement climatique». Toutefois, le développement d’énergies renouvelables n’aurait pas encore permis de réduire la consommation d’énergie fossile. «Un tant soit peu, les renouvelables ont permis aux gens d’apaiser l’inexorable faim en énergie. Ces faits ne peuvent pas être niés par les opposants au nucléaire», avance la JDL.
D’où le besoin de continuer à mener le débat sur l’énergie nucléaire, y compris au Luxembourg. Car «sans investissements, les problèmes précités ne peuvent pas être résolus». Les risques existants seraient toutefois «un moindre mal par rapport aux énergies fossiles».
D’où l’appel pour que le nucléaire soit «au moins considéré comme une solution temporaire permettant d’arrêter plus rapidement les centrales électriques à combustibles fossiles».
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