En janvier, le département d’État a indiqué que le montant total des exportations d’équipements militaires américain avait battu un record en 2023, en atteignant le total de 238 milliards de dollars [soit 16 % de plus par rapport à l’année précédente]. Cette progression a été expliquée par la forte hausse [+ 55,9 %] des commandes passées via la procédure dite FMS [Foreign Military Sales] et instruites par la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], leur montant ayant dépassé les 80 milliards de dollars.
Les achats des pays européens ont pesé lourd dans ce résultat, à commencer par ceux de la Pologne [hélicoptères Apache, systèmes HIMARS, chars Abrams, etc.]. « Les achats d’armes se font à quelque 80 % en dehors de l’Union européenne, et 80 % de ces achats se font auprès des États-Unis », a récemment déploré Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Et d’appeler à mettre fin à cette « dépendance »… Vœu pieux ?
Depuis le début de cette année, la DSCA a recommandé au Congrès des États-Unis d’accepter des ventes d’équipements militaires à des pays membres de l’UE pour un montant ayant dépassé les 15,5 milliards de dollars. Plus précisément, six pays sont concernés, à savoir la Croatie [hélicoptères UH-60], la Grèce [« jusqu’à » 40 F-35A], l’Allemagne [radios hautes fréquences], l’Italie [missiles air-air et bombes guidées], les Pays-Bas [missiles Hellfire et JASSM-ER] et la Pologne [aérostats, missiles air-air et air-sol].
Et c’est loin d’être fini… En effet, le 25 avril, la DSCA a publié deux nouveaux avis visant à autoriser la vente de missiles antiradar AGM-88G [ou AARGM-ER pour Advanced Anti-Radiation Guided Missile – Extended Range] à la Pologne et aux Pays-Bas, pour un total de près de 2 milliards de dollars.
Dans la détail, la Pologne a l’intention de commander 360 AGM-88G pour un coût estimé à 1,275 milliard de dollars, tandis que les Pays-Bas entendent se procurer 265 exemplaires pour 700 millions. En clair, il s’agit pour les forces aériennes de ces deux pays de renforcer leurs capacités dites SEAD [suppression des défenses aériennes ennemies].
L’AGM-88G a été développé par Northrop Grumman [qui a repris les activités d’Orbital ATK] à la demande de l’US Navy, via un contrat notifié en janvier 2018. D’une portée de plus de 300 km, propulsé par un statoréacteur lui permettant de voler à Mach 4, il a été déclaré opérationnel en 2023.
Le ministère néerlandais de la Défense n’avait toutefois pas fait mystère de son intention de s’en procurer en mettant deux arguments en avant. « Ce missile de haute qualité est une réponse aux capacités dites A2/AD [anti-accès / déni d’accès] dont disposent actuellement de nombreux adversaires potentiels », avait-il avancé, avant de souligner qu’il existait « une pénurie de ce type de munitions anti-A2/AD en Europe ».
PostsWell-known Incentives You will find In the A leading Upwards By Cell phone Gambling enterpriseResponsible…
Abdoulaye Seck, fils de Idrissa Seck arrêté pour trafic de cocaïne a été entendu hier…
ContentCommon Spend From the Mobile Gambling establishment Web sitesWell-known Position Game Which may be Covered…
Tyson Fury vient de perdre son invincibilité. Après 34 combats sans défaite, le Gypsy King…
ArticlesMobile Gambling establishment 100 percent free Revolves BonusAcceptance Now offers And you can BonusesAre not…
Dimanche 19 mai, Raphael Quenard a répondu aux questions d’Audrey Crespo-Mara dans le portrait de…