Dans le cadre de sa politique axée sur la transparence, l’organe des arbitres professionnels officiant dans le football anglais (PGMOL) a été contraint de reconnaître qu’une « erreur humaine significative » s’était produite lors du match entre Tottenham et Liverpool le week-end dernier, que les Spurs ont remporté 2-1.
Lors de la 34e minute, Salah, proche de se faire voler le ballon, tentait de délivrer une passe parfaite à Luis Diaz du bout du pied, ce qui aurait pu donner l’avantage aux Reds, réduits à 10 joueurs. Cependant, un incroyable imbroglio a éclaté entre les membres de l’équipe vidéo d’arbitrage, dont les échanges ont été révélés dans un enregistrement par la Premier League.
Grosse inattention
En écoutant cet enregistrement, il est clairement évident que la décision de l’arbitre sur le terrain était que le but n’était pas valable. Et il a demandé au VAR de vérifier un éventuel hors-jeu. C’est la maladresse du VAR dans l’interprétation des commentaires venant du terrain et dans la transmission des informations qui a conduit à l’annulation d’un but qui aurait dû être accordé.
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«Après que les officiels de terrain ont refusé le but pour hors-jeu, la phase et le processus de vérification ont commencé et ont été correctement exécutés par la VAR, explique le PGMOL dans un communiqué. Le choix du point de coup d’envoi était exact et l’utilisation d’une ligne 2D unique sur le pied du deuxième défenseur le plus en arrière était également correctement positionnée.» Les images montrent très clairement que Luis Diaz était en jeu d’un bon mètre, ce que le VAR pense indiquer à l’arbitre, oubliant que ce dernier a annulé le but.
«Dans un moment d’inattention et de perte de concentration, le VAR a perdu de vue la décision sur le terrain et a communiqué à tort «check complete», confirmant ainsi par inadvertance la décision sur le terrain. Il a fait cela sans aucun dialogue avec l’assistant VAR», résume le PGMOL. Le match a alors immédiatement repris. Et les arbitres VAR se sont congratulés d’un «Good process»!
La panique totale
Et s’il n’aura fallu que quelques secondes au VAR pour se rendre compte de son erreur, il était déjà trop tard pour faire marche arrière, malgré les «Fuck… Fuck…» de l’assistant VAR.
«L’équipe VAR s’est penchée sur la question de savoir si le match pouvait être arrêté à ce moment-là, mais la VAR et son assistant ont conclu que le protocole VAR prévu par les Lois du Jeu ne le permettait pas, et ont décidé qu’une intervention n’était pas possible puisque le jeu avait repris.» L’écoute des audio confirme la panique totale qui a pris la cabine de la VAR, entre les jurons et l’hyperventilation d’un des participants qui respire extrêmement fort. Triste !