Les 4 marques de skyr qui contiennent le plus d’additifs selon 60 Millions de consommateurs

Cette préparation laitière a le vent en poupe depuis quelques années. Et pour cause, il ne s’agirait pas d’un simple yaourt, mais d’une version plus protéinée, meilleure pour la santé. Et bien plus chère, puisque le prix du skyr est deux à sept fois plus cher qu’un yaourt classique. 

Le skyr, qu’est-ce que c’est ?

Cette recette venue d’Islande se rapproche du yaourt grec. Sa composition est identique à un yaourt classique et contient du lait écrémé, ainsi que des ferments lactiques. Le procédé de fabrication, en revanche, diffère. C’est là que réside le secret de sa consistance plus dense et de sa composition particulièrement riche en protéines. Danone, qui en 2018, a introduit la recette sur le marché français explique : « Après une fermentation de plusieurs heures avec un mix spécifique de ferments, le lait caillé est séparé du sérum ». Résultat, le skyr affiche un taux de protéines deux fois supérieur à celui d’un yaourt classique. 

Et les formules hyperprotéinées ?

À côté des skyrs, des spécialités laitières hyperprotéinées sont également apparues dans les rayons. La différence ? Une orientation marketing plutôt portée sur le sport, vantant des bienfaits nutritionnels. Mais selon 60 Millions de consommateurs, la réalité est un peu différente… S’agissant de “spécialités laitières” et non de yaourts, leur composition ne n’est pas encadrée par une réglementation. De ce fait, On y retrouve divers types d’additifs, tels que des émulsifiants, des épaississants et des édulcorants.  

Quelles sont les marques qui contiennent le plus d’additifs ?

Le magazine 60 Millions de consommateurs a analysé la composition de plusieurs références, skyrs et spécialités hyperprotéinées confondues. Selon l’étude, voici les produits comportant le plus d’additifs : 

– Hipro coco de Danone ;

– Hipro fruits rouges de Danone ;

– Lindahls Pro + Stracciatella de Nestlé ;

– Skyr fruits rouges de Yoplait.

Les experts en nutrition recommandent de limiter leur consommation.

Source : 60 Millions de consommateurs, janvier 2024