Les 3 marques de tampons à ne surtout pas acheter selon 60 millions de consommateurs

En moyenne, entre 13 et 51 ans, une femme utilise 11 400 serviettes hygiéniques ou tampons.  « Elle les gardera à même la peau ou dans le vagin. Autant dire qu’il y a de quoi se sentir particulièrement concerné par la présence de substances préjudiciables à la santé » souligne l’association 60 millions de consommateurs.

L’association avait été la première, en 2016, à alerter les femmes sur la présence de pesticides et autres produits chimiques irritants dans les protections féminines. Huit ans plus tard, elle a voulu vérifier si ces substances avaient enfin disparu et, dans un hors-série sur la santé des femmes qui vient de sortir en kiosque le 20 décembre, 60 millions de consommateurs révèle les résultats de son test, réalisé  en partenariat avecl’Agence de la transition écologique (Ademe).

Les labels ne protègent pas des résidus

Pour ce test, 60 millions de consommateurs a notamment passé au crible  9 tampons avec applicateur, pour flux normal, dont certains avec un label écologique. « Côté contaminants, il reste des progrès à faire. Nous en avons recherché neuf, présentant le risque d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ou perturbateurs endocrinien » explique 60 millions.

Ces contaminants peuvent provenir des conditions de culture du coton, du processus de fabrication, des matières premières utilisées pour la fabrication des tampons ou encore des conditions de stockage. Les résultats montrent que 70% des échantillons testés étaient contaminés par une ou plusieurs substances recherchées.

3 marques de tampon obtiennent une note inférieure à 10

Même si ces contaminants sont présents à des doses trop faibles pour être inquiétantes, selon les valeurs des autorités sanitaires, l’association rappelle que « les connaissances sont très lacunaires lorsqu’il est question d’exposition par les muqueuses et des seuils à partir desquels il existe un effet perturbateur endocrinien ».

Ainsi, elle accorde un « moins » aux analyses chimiques de trois marques de tampons en raison, notamment, de la présence de glyphosates ou de dioxines : les tampons avec applicateur coton bio Saforelle,  les tampons 100% coton bio Nett et les tampons dermosensitifs Tadam’. Ils obtiennent une note gloale de 9,5 pour Saforelle et 6,5 pour Nett et Tadam’.

L’association de consommateurs note toutefois qu’un progrès a été fait sur le risque de syndrome du choc toxique. Les marques communiquent désormais sur le sujet et en précisant mieux la durée de port maximale conseillée, qui est de 4 heures pour un tampon.