Les 2 mascaras à ne pas acheter selon 60 Millions de consommateurs

Certains produits de maquillage pour les yeux peuvent impliquer un risque allergique, notamment à cause de certaines substances (parfums, conservateurs, huile de lanoline, propylène glycol) que l’on trouve dans les mascaras.

Une nouvelle enquête menée par 60 Millions de consommateurs et publiée dans un de leurs hors-séries de 2023 a analysé la contenance de plusieurs mascaras. Si la plupart sont sans risque, certains se démarquent par la présence de perturbateurs endocriniens et de ingrédients nocifs pour l’environnement.

Quelles sont les références sur le banc des accusés ? Réponses.

Des ingrédients soupçonnés d’être perturbateur endocrinien

Le mascara BOURJOIS – Volume Glamour, Effet Push Up – est déconseillé par l’association de consommateurs.

« On regrette ici la présence de BHT, un antioxydant soupçonné d’effets perturbateurs endocriniens. Cette formule contient aussi plusieurs ingrédients qui peuvent être nocifs pour l’environnement : la paraffine et l’isododécane, dérivés d’huile minérale, et le cyclopentasiloxane (une silicone) présentent un risque d’accumulation dans la chaîne alimentaire et de pollution, décrit 60 Millions de consommateurs. Des ingrédients naturels ou d’origine naturelle sont également listés : cire d’abeille, cire de carnauba, gomme arabique ».

A titre d’indication, un perturbateur endocrinien (PE) est une substance capable de dérégler certaines fonctions hormonales qui peut impacter les consommateurs et, en contaminant l’environnement, avoir des effets sur les écosystèmes.

Une deuxième référence a été incriminée : le Rimmel London – 90 Scandal Eyes Reloaded. Si la marque anglaise promet un longue tenue, c’est grâce à la liste de 34 ingrédients hors pigments, comprenant notamment des polymères synthétiques et des cires d’origine naturelle, soutient l’enquête. « D’autres ingrédients, en plus faible quantité, tels que le panthénol, l’huile d’argan et la kératine, sont inclus pour conditionner et renforcer les cils. Quatre conservateurs assurent la préservation de la formule« , ajoute l’association de consommateurs.

Mascara : quelle que soit la référence, un bon démaquillage s’impose

Même si vous choisissez un mascara bien noté par l’association de consommateurs, il ne faut pas lésiner sur le démaquillage. Bien se démaquiller les yeux à la fin de la journée est important pour ne pas fragiliser les cils. Les yeux et les paupières sont très sensibles aux irritations. « Si on ne démaquille pas ses yeux, du mascara va y tomber et entraîner une potentielle irritation oculaire« , indique le Pr Alexandre Denoyer, chef de service ophtalmologie au CHU de Reims, au sein de l’enquête.

Et si vous conservez votre mascara plusieurs jours, vous risquez d’obstruer les glandes de Meibomius, qui assurent la qualité du film lacrymal (une pellicule de larme recouvrant la cornée), et provoquer une sécheresse oculaire. Pour le démaquillage, on mise sur la douceur : les frottements énergiques répétés peuvent faire tomber les cils.

Source : 60 Millions de consommateurs HS 141S – août/septembre 2023