L’épice n°1 pour une meilleure santé cérébrale, recommandée par les diététistes

De nombreuses études ont déjà pointé le lien entre l’alimentation, son impact sur notre microbiote intestinal, et le fonctionnement de notre cerveau. Ainsi, ce que l’on mange peut influencer notre humeur, rappelait l’Institut Pasteur, fin 2020. Dans un récent article, la revue Eatingwell compile les résultats de divers travaux scientifiques pour démontrer qu’un aliment en particulier a un impact positif sur notre santé cognitivie.

Quand on parle d’aliments qui peuvent aider le cerveau dans son fonctionnement, de quoi s’agit-il exactement ? Magie Moon, autrice d’un livre sur la nutrition et les fonctions cérébrales, The Mind Diet, explique que l’objectif est de « neutraliser le stress oxydatif et la neuroinflammation, de renforcer les systèmes antioxydants internes de l’organisme et d’éliminer les protéines nocives« .

Mangez du curcuma

Et cela peut passer notamment par l’utilisation de certaines herbes et épices dans notre alimentation. En particulier du curcuma, déjà connu pour ses bienfaits sur le système immunitaire. La curcumine (qui lui donne sa couleur jaune) est efficace contre le mauvais cholestérol, contre l’arthrite, contre les inflammations, elle aide à optimiser la récupération musculaire, possède des propriétés antioxydantes… Et serait bonne pour nos fonctions cognitives ! L’épice contribuerait à nous prémunir de développer un jour une maladie neurodégénérative.

D’après une étude de la revue Nutrition Research citée par Eatingwell, « Une supplémentation à court terme en curcumine augmenterait le facteur neurotrophique dérivé du cerveau chez les hommes et les femmes adultes » (soit la croissance et la survie de nos neurones). Pour bien absorber le principe actif qu’est la curcumine, il serait bénéfique de l’associer à du poivre noir, ajoute l’article.

Cela dit, les auteurs de l’étude rappellent qu’un seul aliment n’a pas le pouvoir de nous protéger d’une maladie. Par ailleurs, les études autour du curcuma sont plus concluantes chez les animaux que chez les humains. D’après le National Institute of Aging, pour maximiser ses chances d’avoir une bonne santé cognitive, il faudrait aussi avoir une activité physique régulière, ne pas boire trop d’alcool, ne pas fumer… Alors on verrait son risque de développer Alzheimer réduit de 60%, estime l’étude.

Sources : Eatingwell, Institut Pasteur, National Insitute of Aging, Nutrition Research