La présentatrice de Quelle époque ! sur France 2 et de la matinale de France Inter, Léa Salamé, s’est imposée au fil des ans comme une figure emblématique du petit écran, devenant un nom important du paysage audiovisuel français.
Cependant, Léa Salamé n’est connue que depuis peu sous ce prénom. En réalité, la présentatrice de 44 ans répond au prénom de Hala. Ce choix de prénom renvoie à ses racines libanaises. Dans une entrevue à L’Orient-le jour, Léa Salamé, accompagnée de son père Ghassan Salamé, ancien ministre libanais de la Culture, a évoqué de manière rare ses origines.
Léa Salamé a été confrontée au harcèlement en raison de son prénom Hala. Son père, Ghassan Salamé, a tout d’abord été quelque peu contre l’idée que sa fille change de nom : « Je n’étais pas très content, mais j’étais compréhensif parce que j’étais au courant du harcèlement dont elle avait été victime », a-t-il expliqué.
Des confidences sur lesquelles Léa Salamé a rebondi en ces termes : « C’est vrai qu’à l’école, quand j’avais 12, 13 ans, ils disaient : ‘Hala, tes parents t’ont appelée Dieu, Allah’. Je disais : ‘Non, c’est pas Allah, c’est Hala.‘ Ça n’a rien à voir, on est sur deux trucs totalement différents. Mais ça ne percutait pas. »
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Léa Salamé a également expliqué comment elle a réussi à changer de nom tout en choisissant de conserver son prénom de naissance : « Pour le coup, il faut que je salue ma mère parce que je n’ai pas osé le dire à mon père, reconnaît de son côté Léa Salamé. C’est à un moment où je me suis fait virer de mon lycée pour indiscipline chez les jésuites et j’avais atterri dans une autre école ».
Puis, elle ajoute : « Au lycée, en seconde, je dis à ma mère : ‘Tu sais quoi ? On va mettre les deux prénoms : Hala et Léa.’ Et d’ailleurs sur mon passeport aujourd’hui, il y a les deux prénoms dans le sens inverse. Je garde mon prénom libanais et j’en suis très fière. Je l’aime beaucoup », a-t-elle ajouté.
Lors d’une entrevue antérieure avec Konbini, datant d’avril dernier, Léa Salamé s’était déjà confiée sur cet épisode très douloureux : « J’avais peur qu’il se dise que je n’assumais pas mon origine et mon arabité. Et au fond, je ne l’assumais pas à cet âge-là. Il avait raison. Je voulais avoir une mère de la Creuse et un père de Bretagne. Je voulais en plus avoir les yeux bleus alors que mes parents parlaient avec un accent. J’ai mis du temps à accepter ma différence qui allait être ma force », rapportait-elle.
Aujourd’hui, Léa Salamé a réussi à trouver sa place dans le paysage médiatique français tout en mettant en avant sa culture libanaise.
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