Ce matin, sur la TFM, Alioune Tine a observé que le Sénégal a traversé de nombreuses difficultés ces dernières années, touchant divers domaines.
« Nous avons un problème avec la justice, un problème avec l’administration. Il est illégal, par exemple, de fermer le siège de Dethié Fall alors que l’opposition doit y tenir une conférence de presse. Cet ordre est illégal. Ceux qui l’appliquent agissent dans l’illégalité. Cela signifie que nous devons diagnostiquer l’administration. Lorsque l’on examine aujourd’hui tout le processus électoral avec une analyse de l’état de droit, il y a de quoi avoir peur », a déclaré le fondateur du Think Tank Africajom center.
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Ces irrégularités ont même conduit à l’émergence d’un « candidat par défaut », selon Alioune Tine. « Aujourd’hui, nous avons même un candidat par défaut dans l’opposition. Disons-nous la vérité. Le vrai candidat de Pastef, c’est Sonko. Pourquoi n’a-t-il pas pu participer ? Il faut analyser tout cela et en tirer les leçons », a ajouté le défenseur des droits de l’homme.
Pour Alioune Tine, il est nécessaire de « faire l’état des lieux ». « D’où venons-nous ? Où en sommes-nous ? C’est à partir de là que nous pourrons parler de vérité. Situons les responsabilités, puis envisageons le pardon et la réconciliation », a-t-il conclu.
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