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Le puissant général Joseph Fouda : voici des secrets de l’homme dans l’ombre de Paul Biya

« Pendant plus de deux décennies, il a résisté aux intrigues et querelles intestines qui minent l’entourage présidentiel. Il a évité les chausse-trappe et esquivé les coups bas. Le contre-amiral Joseph Fouda, aide de camp de Paul Biya, est l’un des collaborateurs les plus anciens et les plus proches du chef de l’État. Un lien unique qui s’est forgé dans les coulisses du pouvoir et qui fait de lui l’un des militaires les plus influents du Cameroun, quand bien même il ne dirige aucune unité » avait écrit il y a quelques mois, le journal panafricain Jeune Afrique sur le rôle que pourrait jouer ce puissant général qui séjourne dans l’ombre de Paul Biya depuis bientôt 30 ans.

Depuis 1993 à 2011, le Contre-amiral Joseph Fouda, « l’homme en blanc » a passé près de deux décennies, 18 ans précisément, derrière la silhouette du chef de l’Etat camerounais, en sa qualité d’Aide de camp. Mais après ces 18 années passées derrière le numéro 1 du Cameroun, il n’a pas disparu ; détrompez-vous.

Puisqu’il est par la suite nommé, après avoir été porté au grade d’officier général, Conseiller spécial du président de la République. L’un des trois que compte le chef de l’Etat. Participera-t-il à la guerre de l’après Biya ? Si oui au niveau quel clan ?

« Quel est le secret de la longévité de ce taiseux, originaire du Centre ? Un dévouement quasi religieux au chef de l’État, c’est certain. Une exceptionnelle discrétion, cela va sans dire. Mais aussi – et cela ne gâche rien – une vie monacale, loin des mondanités de la capitale. Paul Biya, qui sait pouvoir compter sur sa fidélité, lui a octroyé il a quelques années le titre de conseiller spécial. Autrement dit, il a consenti à déroger pour cet homme qui le suit comme son ombre au sacro-saint principe de la cloison étanche entre carrières militaire et politiques. Aujourd’hui encore, à Etoudi, Joseph Fouda compte parmi les rares à avoir accès tant au bureau présidentiel qu’à la résidence du « patron », la fameuse Annexe C » se demande le confrère panafricain.

Costume blanc, chemise blanche, cravate noire, de belles passementeries tressées ornant les épaules de l’homme juste quelques centimètres après Paul Biya… Une position considérée comme un honneur par les officiers, malgré la lourde sujétion qu’il implique. Ce gars « humain » et « à l’écoute », comme le décrivent ses amis, a aussi su s’imposer auprès des cadors du renseignement.

On se demandait comment Joseph Fouda est-il arrivé à ce niveau des barbouzeries sécuritaires. Sous d’autres cieux comme la France, cette fonction est assurée par un lieutenant-colonel. Joseph Fouda y est arrivé lui-même avec le grade de capitaine de corvette, l’équivalent de commandant dans l’Armée de terre. « Reste que Joseph Fouda a choisi d’entrer dans l’Armée, parce que, au début du vingtième siècle, c’était pour lui le moyen le plus sûr de servir son pays. A ces yeux, la Marine était la plus belle chose du monde », insiste l’un de ses amis.

Indubitablement, ce dernier a encore des rôles majeures à jouer dans les échéances à venir

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