Le petit Emile retrouvé mort : une piste privilégiée à 90%, les enquêteurs « s’en veulent »

Après près de neuf mois de recherches, le petit Emile a finalement retrouvé mort. À seulement 1,5 kilomètre du Haut Vernet, des ossements et vêtements de l’enfant ont été retrouvés le 30 mars dernier. Emile n’avait plus donné signe de vie depuis le 8 juillet 2023.

Ce 12 avril, dans les colonnes de Marianne, un haut gradé de la gendarmerie s’est exprimé sur l’affaire. Ce gendarme a évoqué la thèse privilégiée à 90% par les enquêteurs. Selon lui et d’autres sources, il s’agirait de la piste accidentelle. L’enfant a-t-il fait une chute tragique ?

Emile : où se rendait le garçon au moment de sa disparition ?

Depuis le 8 juillet dernier, les enquêteurs effectuent sans relâche des recherches. Mais ce 30 mars 2024, c’est une randonneuse qui a trouvé le crâne et des dents appartenant au petit Emile. Depuis, les recherches ont repris pour tenter de trouver d’autres éléments appartenant à l’enfant. Mais les enquêteurs“ n’ont pas le moral et ils s’en veulent”, a expliqué un haut gradé de la gendarmerie. En effet, la zone où ont été trouvés les ossements avait été fouillée plusieurs fois et par des centaines de personnes, des hélicoptères et des drones. “C’est quand même un choc de se dire qu’on a pu passer à côté”, a-t-il poursuivi dans les colonnes de Marianne.

Les enquêteurs font leur possible pour déterminer la cause du décès du petit Emile. Une question reste sans réponse : où se rendait le garçon ? Le procureur, Jean-Luc Blanchon, avait expliqué lors d’une conférence de presse que : “Il était à vingt-cinq minutes à pied du village, dans un chemin sans grande difficulté d’accès”. François Balique, le maire du Haut-Vernet, a déclaré à nos confrères que le petit garçon aurait “effectué 50 mètres jusqu’à la fontaine du village avant de prendre le GR 69”.

 

Mort du petit Emile : la thèse accidentelle privilégiée

Selon le maire du Vernet, des voitures fréquentent le chemin emprunté par le petit garçon. “Dans ce tronçon, personne ne peut le voir à part des promeneurs mais il n’y avait personne”, a déclaré François Balique. Une fois arrivé au premier carrefour, l’enfant avait la possibilité de continuer tout droit ou de se diriger vers un sentier à flanc de montagne. Dans l’article paru ce 11 avril dans Marianne, les journalistes expliquent que la randonneuse a trouvé les ossements et vêtements de l’enfant en contre-bas de ces deux itinéraires.

Plusieurs sources estiment que la mort d’Émile serait accidentelle et l’hypothèse est estimée à 90 %, selon nos confrères de Marianne. Le maire de Vernet a assuré aux journalistes de Marianne : “En tout cas, la piste familiale est totalement exclue.” Le procureur Blachon a toutefois exprimé qu’à l’heure actuelle, ”aucune hypothèse” n’est exclue.

« C’est incompréhensible », le mystère plane toujours sur la mort d’Emile

Stéphane Renaud, dresseur comportementaliste canin, avait répondu aux questions de RTL. « C’est étonnant que sur les premières recherches, ils ne les aient pas trouvés. Le pourcentage de possibilités que les chiens aient échoué et que les recherches aient échoué sur la première phase, à un kilomètre de rayon, sont très faibles » expliquait-il. Le lendemain de la disparition du petit Emile les Saint-Hubert avaient perdu la trace de l’enfant à la fontaine du village. Les chiens n’avaient pas suivi le chemin que l’enfant semble avoir emprunté.

Le dresseur avait ensuite avoué à BFM TV que selon lui, « Un chien peut toujours se tromper, mais pas trois…”. Il avait ensuite confié : “Les Saint-Hubert sont capables de suivre une piste de six jours. Pour moi, c’est incompréhensible« . D’après lui, un corps en décomposition émet de fortes odeurs que ces chiens peuvent identifier à 300 mètres. Le petit Emile a-t-il fait une tragique chute ? Son corps a-t-il été déplacé ? Les analyses se poursuivent pour enfin obtenir la vérité.